Atelier méthodologique sur les sciences sociales en Afrique : Afrique centrale et Afrique de l’ouest francophones

Date limite : 31 mai 2015

Date: 17 – 21 août 2015
Lieu: Lomé, Togo

Appel à candidatures : Session 2015

Le Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA) a le plaisir d’inviter la candidature de doctorants et jeunes chercheurs des pays d’Afrique centrale et d’Afrique de l’Ouest francophones à la session 2015 de son Atelier méthodologique annuel sur les sciences sociales en Afrique. Cet atelier se tiendra du 17 au 21 août 2015 à Lomé (Togo).

Cet atelier est un forum interdisciplinaire qui réunit chaque année, de façon alternée en Afrique centrale ou en Afrique de l’Ouest, une quinzaine de doctorants et jeunes chercheurs en sciences sociales et humaines venant des pays francophones de cette sous-région.

Organisation et langue de travail de l’Atelier

La session sera conduite par un directeur scientifique secondé par une équipe de deux personnes ressources toutes reconnues pour leur compétence dans l’enseignement de la méthodologie en sciences sociales dans le contexte africain. L’équipe pédagogique, outre la préparation effective des cours et des sorties sur le terrain, proposera un recueil de textes sur le thème de l’atelier et discutera des propositions de recherche des lauréats. La langue de travail est le français.

Faiblesse de la recherche en sciences sociales en Afrique

A un moment où se manifeste une complexité croissante des dynamiques sociales sur le continent, une des faiblesses majeures de la recherche sociale contemporaine en Afrique est le peu de considération accordée aux questions épistémologiques et méthodologiques. Alors que le contexte mondial appelle à un plus grand investissement dans le perfectionnement des procédures et outils d’enquête et d’analyses pour une évaluation plus pertinente et plus holistique des réalités, on assiste à une banalisation des protocoles de base de la recherche. Les questions méthodologiques sont parfois instrumentalisées pour satisfaire des considérations idéologiques justifiant ainsi des résultats prédéterminés et prenant le pas sur la science. Il est courant de rencontrer des études dans lesquelles les questions méthodologiques sont ignorées au nom d’une prétendue immédiateté spécifique qui placerait les réalités sociales africaines hors des débats universels sur la validité de la science. Le résultat est que les sciences sociales y sont le plus souvent un mélange de purs discours littéraires sans fondement empirique, ou alors un exposé d’anecdotes masquées par un discours «savant» aussi pompeux que vide. Dans un tel contexte, les connaissances produites perdent toute portée heuristique pour n’apparaître que comme de simples justificatifs, voulus ou non, d’une politique économique, sociale plus ou moins adaptée. La recherche sociale africaine ne saurait s’accommoder de telles postures. Il est urgent de discuter des fondements méthodologiques de nos connaissances actuelles pour mettre fin à l’impunité scientifique en Afrique et en dehors, et ainsi insuffler un nouvel élan aux sciences sociales africaines à travers le soutien de jeunes chercheurs.

Le devenir des jeunes chercheurs en sciences sociales commence par une excellente maîtrise des procédures de la recherche et leur application patiente à des situations concrètes telles que requises par leur travail sur le terrain, aux archives et à la bibliothèque. Malheureusement, la combinaison des crises prolongées dans les systèmes d’enseignement supérieur et du nombre grandissant d’africanistes qui ont succombé à la tentation de prendre des libertés avec la rigueur méthodologique signifie que les chercheurs sont mal préparés pour la recherche sociale indépendante. Afin de contribuer à la création d’un espace critique conciliant l’empirisme courant avec la rigueur logique des préalables épistémologiques si indispensables à l’avènement de toute imagination scientifique, le Secrétariat du CODESRIA propose de réunir de jeunes chercheurs africains autour de questions épistémologiques et méthodologiques. Une telle perspective commande que soient soumis à la critique du terrain africain les étapes, les outils et les grands courants théoriques contemporains qui y sont engagés. La question principale sera alors la suivante: comment établir un lien fécond entre théories et terrains en tenant compte de l’état des savoirs et des techniques mobilisables et de l’évolution des sociétés africaines? L’opposition habituelle entre méthodes quantitatives et qualitatives repose sur le fait que la pratique scientifique a été alourdie par une fausse perception de la validité des procédures de la recherche: une trop grande fétichisation du chiffre a laissé peu de crédit aux orientations qualitatives perçues comme trop inconstantes par rapport à l’exactitude supposée et à la «dureté» de la souveraine quantification. Or, au-delà des querelles académiques, il nous faut insister sur la recherche de moyens appropriés à l’exploration de la dynamique sociale africaine, extrêmement complexe, qui échappe souvent à la rigide emprise, trop systématique, des approches quantitativistes.

L’atelier est ouvert à toutes les disciplines des sciences sociales qui sont toutes confrontées aux difficultés d’appréhension de la réalité sociale. Le mode de traitement des données recueillies répond à la fois aux contraintes du terrain et aux choix paradigmatiques d’interprétation de ces données. En partant d’une remise en cause de la distinction hâtivement établie entre recherche «quantitative» et recherche «qualitative», l’atelier s’efforcera, par l’examen critique de ce clivage traditionnel, de poser le problème de la mesure dans les sciences sociales. Une telle remise en question devrait nous conduire finalement à interroger les formes et les conditions de «quantification» du «qualitatif». Le caractère non métrique et compréhensif de l’approche qualitative, opposé à celui mathématique et explicatif de la quantification, est-il définitivement certifié?

Contre l’illusion du savoir immédiat, il est impératif de poser clairement les principes méthodologiques de la «construction de l’objet» comme articulation hypothétique d’une reconstruction théorique de la réalité sociale. Cette opération cruciale impose que soient soumis à une intense vigilance épistémologique le statut du chercheur et le rôle systématique des théories et des outils de recherche.

L’enquête en tant que procédure de confrontation au terrain d’un corps d’hypothèses nécessite que soit fait un choix raisonné des instruments techniques de collecte des données, des «faits». Les outils et techniques traditionnels de recherche en sciences sociales tels que les interviews, l’observation, le questionnaire, l’étude des archives et d’autres moins usités comme la photographie, seront passés en revue afin de déterminer leurs potentiels dans la construction de projets de recherche.

Les dossiers de candidature des personnes ressources

Chaque chercheur désirant faire partie de l’équipe pédagogique est prié d’envoyer un dossier de candidature comprenant:

1. Une lettre de candidature ;
2. Un curriculum vitae détaillé et actualisé ;
3. Deux (2) articles publiés sur les questions relatives à la méthodologie de recherche en sciences sociales dans le contexte africain ;
4. Un résumé des questions qu’il souhaiterait aborder en trois (3) cours. Le résumé soumis devra être assez détaillé pour permettre au directeur de l’Atelier de préparer un syllabus pour les personnes ressources et les lauréats.

Les dossiers de candidature des lauréats

Les dossiers de candidature des lauréats doivent comprendre:
1. Un formulaire de candidature dûment rempli;
2. Une lettre de candidature;
3. Un curriculum vitae détaillé et actualisé;
4. Un projet de recherche (trois à cinq pages maximum) présentant clairement la problématique, la pertinence du terrain, le cadre théorique et conceptuel, les hypothèses ou questions de recherche, l’approche méthodologique utilisée ainsi que les problèmes méthodologiques et épistémologiques rencontrés, les techniques d’analyse des données à mobiliser;
5. Deux lettres de recommandation :

  • a. une du directeur de la thèse ou d’un autre superviseur montrant la pertinence du projet de recherche, l’état d’avancement de la recherche et l(es) approche(s) théorétique(s) et méthodologique(s) utilisée(s) et les résultats attendus;
  • b. une autre du directeur du département ou d’un autre professeur sur les mérites et le potentiel académiques du candidat.

6. Une lettre d’affiliation institutionnelle;
7. Une photocopie du passeport.

Date limite de candidatures et sélection des dossiers

La date limite de dépôt des dossiers de candidature est fixée au 31 mai 2015. Les dossiers devront être envoyés de façon électronique à: methodological.workshop@codesria.sn . La sélection des dossiers se fera en fonction de leur caractère novateur, de l’équilibre en genre et de la répartition géographique.

Pour vos questions spécifiques, veuillez-vous adresser à :

CODESRIA
Atelier méthodologique pour les pays d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique Centrale francophones
B.P. 3304, Dakar, CP 18524 – Sénégal.
Tel: +221-33 825.98.22/23
Fax: +221-33 824.12.89
Email: methodogical.workshop@codesria.sn

 

Formulaire de candidature

CODESRIA Democratic Governance Institute (Session 2015): Topic: Cybersecurity, Sovereignty and Democratic Governance in Africa

Deadline: 30th April 2015

Topic: Cybersecurity, Sovereignty and Democratic Governance in Africa
Date: 27 July – 7 August 2015
Venue: Dakar, Senegal

Call for applications: Session 2015

The Council for the Development of Social Science Research in Africa (CODESRIA) is pleased to announce the 2015 session of its annual Democratic Governance Institute. It therefore invites researchers to submit their applications for participation in this Institute to be held from 27th July to 7th August, 2015 in Dakar, Senegal.

The Democratic Governance Institute, launched in 1992 by CODESRIA, is an interdisciplinary forum which every year brings together about fifteen researchers from various parts of the continent and the Diaspora, as well as some non-African scholars who are undertaking innovative research on topics related to the general theme of governance.

Organization

The sessions are led by a scientific director who, with the support of the selected resource persons, ensures that the laureates are exposed to a wide range of research and policy issues. Each laureate is required to prepare a research paper to be presented during the session. The revised versions of such papers will undergo a peer review for publication by CODESRIA. The CODESRIA Documentation and Information Centre (CODICE) will provide participants with a comprehensive bibliography on the theme of the Institute. Access to a number of documentation centers in and around Dakar will also be also facilitated.

Languages

The CODESRIA Democratic Governance Institute will be held in French and in English through simultaneous translation.

Cybersecurity, Sovereignty and Democratic Governance in Africa

Cybersecurity is the emerging face of security in both the information society and the knowledge economy. As such, it sheds light on one of the major phenomena in the digital age, which is our strong dependence on information systems in our lifestyles, living conditions and security. Cybersecurity is a phenomenon tied closely to the rapid expansion of information and communication technologies and the blurring lines between the public and private spheres. It has taken global proportions and occurs across the world such that no society, organisation and individual can disregard it. This need for security is inherent in cyberspace, this environment for communication formed thanks to the global interconnectivity of digital data processing equipment. But apart from its technological component, cybersecurity also dovetails permanently with our reality, both in its material and virtual forms.

Today, cybersecurity places us before a huge challenge that analysts have termed “the horsemen of the apocalypse” in the digital era: cybercrime, cyber terrorism, cyber fraud, cyberattacks and cyber warfare. These cyber threats do not only constitute challenges to humanity and its governance mechanisms, but they also show us beyond doubt that our policies, institutions, infrastructure and our defence and security systems are all fragile in nature. Those who use these threats can continue their malicious pursuits for spying, destabilizing people and organisations, perpetrating sabotage or destroying information systems, and provoking fear psychosis. Fortunately though, cybersecurity resonates also with our legitimate needs for protection when we use information and communication technologies to explore, learn, communicate, play or do business. This year, 2015, kicked off with news of cyberattacks and acts of terrorism perpetrated with information and communication technologies, thereby highlighting the shortcomings and weaknesses of security governance systems.

In this environment of growing insecurity, the digital divide is widening to Africa’s detriment and getting trivialized in the same way as poverty. The continent is still not enjoying all the dividends of digital technology, yet it suffers all the disadvantages more than any other. As consumers and not producers of technology and content, some African countries and organisations are excluded from the information society that is supposed to be inclusive, and they participate only marginally in the knowledge economy.

It comes therefore as no surprise that Africa is experiencing a dearth of adequate solutions for its cybersecurity needs, this places a considerable part of the continent in what is termed criminal havens or cybercrime zones. However, although Africa is lagging behind in technology, efforts are being made to pave new inroads to the digital world, as well as to define an intervention framework for all stakeholders. It is in this respect that a Convention on Cybercrime and the protection of personal data was adopted on 27 June 2014 in Malabo.

Without disputing the utility and need for a legal framework in this area, more has to be done to complement this instrument with strategic thinking and forward planning so that it comes into force (after fifteen States parties have signed it) and is operationalized effectively, efficiently and sustainably.

What is the state of governance in Africa in the face of cybersecurity requirements? How do cyberattacks affect the digital sovereignty of African organisations, whether these operate in the public, private or social spheres? Is Africa in a position to develop the capacity for response and resilience to cyber threats? Does Africa have the resources to frame its own vision of cybersecurity and sustain the tenets of said vision in cyberspace?

All these questions are going to be addressed by the participants in the 2015 session of CODESRIA’s Governance Institute, which shall dwell on: “Cybersecurity, Sovereignty and Governance in Africa”.

The overall goal of the 2015 session is to anticipate and analyse governance trends in the face of Africa’s cybersecurity and sovereignty issues and challenges.

To do so, the 2015 session will offer a space for dialogue conducive to the creation of an African research network that can pave the way for the emergence of African responses to the challenges posed by cybersecurity. The session will accordingly pursue several specific objectives, including:

  • To identify the barriers to digital sovereignty by securing the digital and technological sovereignty of States, individuals and organisations (economic dependence, lack of national initiatives, lack of national infrastructure…),and by proposing ways and means to achieve this digital sovereignty;
  • To raise awareness onthe need to preserve fundamental rights and civil liberties especially by protecting personal data (defining an appropriate legal framework, promoting social and State-run initiatives to achieve this…);
  • To propose the areas where Africa needs to refine its cyber legislation (freedom of speech, intellectual property, child protection and security…) so as to deepen trust in the information society.

The 2015 Governance Institute will cover a wide range of topics under these five areas:

1. The state of the art and popular beliefs on cybersecurity in Africa

  • The conceptual universe: the concept of cybersecurity and neighbouring and related concepts (cyber terrorism, cyberattacks, cybercrime, cyber warfare, cyber threats, etc.);
  • African frames of reference on cybersecurity;
  • The state of cybersecurity governance (policies and strategies; economic and financial; social and cultural; technological, environmental and legal);
  • Digital sovereignty and cybersecurity;
  • Cybersecurity and control of trans-boundary flows;
  • Cybersecurity and tourism;
  • The economics of cybersecurity;
  • The culture of cybersecurity in social settings (schools, associations, families, etc.);
  • Cybersecurity and traceability in social networks.

2. Transformations and innovations in Cybersecurity

  • Cybersecurity and emerging technologies;
  • Cybersecurity and critical infrastructure;
  • Cybersecurity and the protection of digital identity;
  • Cybersecurity and the protection of personal data;
  • Cybersecurity and civil liberties;
  • Cybersecurity and the protection of users of social networking sites;
  • Cybersecurity and technological risks;
  • Cyber terrorism and social networks;
  • Cybersecurity and e-governance;
  • Cybersecurity and e-commerce.

3. Future scenarios on Cybersecurity in Africa

  • Cybersecurity and passive governance;
  • Cybersecurity and reactive governance;
  • Cybersecurity and preactive governance;
  • Cybersecurity and proactive governance.

4. Stakeholders in the Cybersecurity ecosystem

  • State actors (States, public structures);
  • Private sector actors (hardware manufacturers, content producers, dealers, payment institutions, money transfer outlets, etc.);
  • Civil society actors (individuals, associations, networks, schools, universities, faith-based groups, opinion leaders, etc.);
  • CERTs (computer emergency response teams) and cybersecurity taskforces;
  • Certification and standardization authorities;
  • Legal provisions on cybercrime;
  • Law enforcement and security officers dealing with cybercrime;
  • Media and treatment of cybersecurity;
  • Cyber regulation and cybersecurity authorities;
  • International cooperation on cybersecurity;
  • Cybersecurity and work conditions and relations.

5. Towards an African vision of Cybersecurity governance

  • African vision statement on cybersecurity governance;
  • The ethical grounds for promoting cybersecurity in Africa;
  • The strategic goals for promoting cybersecurity;
  • Africa’s contribution to the fight against cyber crime;
  • Africa’s contribution to the fight against cyber terrorism;
  • Establishing a research network on cybersecurity and governance in Africa.

The Director

Professor Abdoullah Cissé, expert on cyberlaw and cybersecurity, will lead the 2015 session of the Governance Institute. As the Director of the Institute, he will carry out the following tasks:

  • Participate in the selection of laureates and the identification of appropriate resource persons;
  • Interact with resource persons and laureates towards adequate preparation for the Institute;
  • Design the courses for the session, including the specification of sub-themes;
  • Deliver a set of lectures and conduct a critical analysis of the papers presented by resource persons and laureates;
  • Submit a written scientific report on the session;
  • The Director will edit the revised versions of the papers presented by the resource persons with a view to submitting them for publication in one of CODESRIA’s collections. He will also assist CODESRIA in assessing the papers presented by laureates during the Institute for publication.

Resource Persons

Lectures to be delivered during the session are intended to offer laureates an opportunity to advance their reflections on the theme of the Institute. Resource persons should therefore be senior scholars or researchers who have published extensively on the theme, and who have significant contributions to make to the debates on it. They will be expected to produce lecture materials which would stimulate laureates to engage in discussion and debate around their respective lectures and the general body of literature available on the theme.
Once selected, resource persons must:

  • Interact with the Director of the Institute and the laureates to help the latter readjust their research questions and their methodological approaches;
  • Submit a copy of their course materials for reproduction and distribution to participants no later than one week before they deliver their lectures;
  • Deliver their lectures, participate in debates and comment on the research proposals and the papers of the laureates;
  • Review and submit the revised version of their lecture notes or research papers for publication by CODESRIA not later than two months following their presentation at the Institute.

Laureates

Applicants should be PhD candidates or scholars in their early career with a proven capacity to conduct research on the theme of the Institute. Intellectuals active in the policy process and/or social movements and civil society organizations are also encouraged to apply. The number of places offered by CODESRIA at each session is limited to fifteen (15). Non-African scholars who are able to raise funds for their participation may also apply for a limited number of places.

Application for resource persons

Applications for the position of resource person should include:
1. An application letter;
2. A curriculum vitae;
3. Two (2) published papers
4. A proposal of not more than five (5) pages in length, outlining the issues to be covered in their three (3) proposed lectures, including one on methodological issues.

Applications for laureates

Applications for the position of laureate should include:
1. One duly completed application form;
2. An application letter;
3. A letter indicating institutional or organizational affiliation;
4. A curriculum vitae;
5. A research proposal not more than ten (10) pages including a descriptive analysis of the work the applicant intends to undertake, an outline of the theoretical interest of the topic chosen by the applicant, the relationship of the topic to the problematic and concerns of the theme of the 2015 Institute ;
6. Two (2) reference letters from scholars or researchers known for their competence and expertise in the candidate’s research area (geographic and disciplinary), including their names, addresses, telephone numbers and email addresses;
7. A copy of the passport.

Applications Deadline

The deadline for the submission of applications is 30th April, 2015. Selected applicants will be notified in the last week of May 2015. Laureates are expected to use the month of June to carry out their fieldwork or collect information to prepare a draft research paper to be presented during the Institute. This draft research paper should be submitted to CODESRIA not later than 15th July, 2015. Laureates will be expected to work on this document (and not on the abstract of the proposal) and prepare it for publication during the Institute.

Submission of Applications

All applications or requests for additional information should be sent electronically to: governance.institute@codesria.sn.

For specific questions, please contact:

CODESRIA
DEMOCRATIC GOVERNANCE INSTITUTE
Avenue Cheikh Anta Diop x Canal IV
BP 3304, CP 18524, Dakar, Senegal
Tel.: (221) 33 825 98 21/22/23
Fax: (221) 33 824 12 89
Email: governance.institute@codesria.sn
Website: https://codesria.org/

Application Form

CODESRIA, the African Guild of Filmmakers and the Pan African Film & Television Festival (FESPACO)

From STAGE to SCREEN: Interface between African Theatre and Film

International Workshop, to be held within the framework of the 24th FESPACO

28 February – 01 March 2015
Ouagadougou, Burkina Faso

The Council for the Development of Social Science Research in Africa (CODESRIA), in partnership with la Guilde Africaine des Réalisateurs et Producteurs and the Pan African Film & Television Festival (FESPACO), is pleased to announce a two-day workshop on “From STAGE to SCREEN: Interface between African Theatre and Film”, which will be held in Ouagadougou, Burkina Faso, between the 28th of February and 1st March 2015.

FESPACO is a bi-annual event which was launched in 1969 to promote the development of the African film industry by providing an avenue to showcase, celebrate and reflect on achievements in the industry, thereby contributing African voices, images and perspectives to the global film and cinema movement.

The workshop is part of the activities marking the 24th edition of FESPACO, coming up between February 28 and March 7, 2015, under the theme African Cinema Production and Distribution in the Digital Era.

This workshop is part of a global CODESRIA Programme that aims at promoting significant new directions in research and creative excellence in an important but often neglected discipline, the African Humanities, especially in their interconnections with the social sciences in critical issues of fundamental importance to cultural promotion and dissemination. Within the framework of this programme, CODESRIA has, since 2007, developed a tradition of organizing during FESPACO, forums for reflections on film-making and cinema in Africa. For CODESRIA in particular, the 2015 workshop is of special significance, as a prelude to the Council’s 14th General Assembly on the theme “Creating African Futures in an Era of Global Transformations: Challenges and Prospects”, scheduled for June 8-11, 2015 in Dakar, Senegal.

The 2015 workshop on From STAGE to SCREEN: Interface between African Theatre and Film flows quite organically from the 2013 workshop which focused on the theme Pan-Africanism: Adapting African Stories/Histories from Text to Screen. The two themes explore closely related dimensions of the many ways in which film as a new art form can and has been seen as a technical and aesthetic extension of the older art form literature, literature itself, especially as a written art form, as an extension of the even older art of story-telling in the oral tradition.

We can think of the case of the Ghanaian Concert Party, an itinerant popular theatre tradition once best known for nation-wide tours from urban centres to rural areas, but now better known in its transformation into productions performed to live audiences at the National Theatre in Accra, which are then filmed for nation-wide broadcast by Ghana Television. Similar examples can be found in various countries across Africa, such as the Nigerian Travelling Theatre.

The 2015 workshop also takes us back to the 3rd workshop on the theme African Film, Video & the Social Impact of New Technologies, held in February 2011 to discuss and analyze the economic, aesthetic and social impacts of the video-movie-phenomenon in Africa. Participants looked at the relationship between the new technologies and contemporary African literature and film in order to determine what the video-makers could learn from their predecessors in literature and film, and vice versa. For example, could the narrative structure of the video-movies be aesthetically and thematically improved through some help from African writers and “auteurist” filmmakers? Conversely, could Francophone directors learn anything from the star-systems of Nollywood and Gallywood? Finally, participants also looked at African audiences’ reception of the video-movies as constitutive of new democratic sites, new subjective formations, and social and economic desires that have so far been unavailable in film and literature.

The theme for this year’s workshop offers us yet another opportunity to reflect on a number of key issues in the development of African cinema as a new kind of theatre:

 The examples of major African film makers who began their careers as fiction writers or dramatists—Sembene Ousmane, Kwaw Ansah, and others;
 Technical and narrative challenges, opportunities and possibilities for adaptations from text to stage to screen;
 The video film as a new/contemporary form of traditional story telling;
 The communicative power of screen narratives—beyond literacy, beyond linguistic barriers;
 Theatre schools and the training of a new generation of African film directors/ artists/ technicians;
 The digital revolution and opportunities for a new era in African film art;
 Docu_Drama: Its unique challenges and possibilities;
 Film/Video and the Creative Economy in Africa;
 Etc.

For further information, please contact:

Manthia Diawaramanthia.diawara@nyu.edu Kofi Anyidohok.anyidoho@gmail.com
or
CODESRIA SecretariatBP 3304 Dakar, CP 18524 Senegal

Tel: +221 33 825 98 22/23

Fax: +221 33 824 12 89

E-mail: humanities.programme@codesria.sn

Programa dos Grupos Nacionais de Trabalho : Convite para apresentação de propostas 2015

Data limite : 15 de Março de 2015

O Programa dos Grupos Nacionais de trabalho (GNT) é um dos instrumentos mais importantes de que dispõe o CODESRIA para mobilizar e reforçar as capacidades de pesquisa a nível nacional organizando-os em redes de reflexão. Graças a este instrumento, o Conselho encoraja os pesquisadores africanos a organizarem-se de maneira autónoma e conduzir pesquisas sobre temáticas prioritárias da sua escolha. Desde o seu lançamento até agora, foram financiados GNT em mais de quarenta países africanos e as suas realizações fazem parte das mais ricas no domínio da política, da economia e da sociedade em África. Para um melhor reforço das bases institucionais de pesquisa em África, o Conselho exige doravante, que a implementação dos GNT se faça, sistematicamente a nível dos departamentos, faculdades e centros de pesquisa, bem como nas redes ou centros de pesquisa independentes. Os dossiês de candidaturas apresentados devem, por conseguinte, incluir elementos demostrando este vínculo institucional. , A fim de promover uma maior participação de comunidades na produção e uso de conhecimentos, o Conselho financia igualmente a difusão dos trabalhos de pesquisa produzidos pelos GNT a nível dos países onde a pesquisa foi conduzida. É preciso, portanto, prever uma linha orçamental para a organização de um seminário de partilha no fim do estudo.

Para a sessão de 2015, o Conselho convida candidaturas para a constituição de GNT, em especial propostas de pesquisa combinando trabalhos empíricos com reflexões teóricas inovadoras sobre questões nacionais importantes.

A duração de um grupo nacional de trabalho é estritamente de 15 meses, período no fim do qual, o trabalho deverá ser finalizado. Devido a este constrangimento de tempo, a experiência dos pesquisadores no domínio escolhido e os trabalhos em curso sobre os projetos propostos serão considerados como vantagens suplementares.

O tamanho dos GNT varia entre cinco e sete membros. Na sua composição e nas suas preocupações de pesquisa, os grupos devem ter em consideração a multidisciplinaridade, o género, a inclusão de jovens que poderiam beneficiar de uma orientação no domínio da realização dos projetos de pesquisa.

Os dossiês de candidatura devem incluir os seguintes elementos. Favor notar que os dossiês incompletos não serão levados em conta.

 Uma carta de manifestação de interesse: Este documento de uma página deve incluir o título do estudo proposto pelo grupo, apresentar a lista de todos os membros da equipa incluindo a sua filiação institucional, os seus contactos eletrónicos e telefónicos e designar igualmente o coordenador do grupo.
 Os CV de todos os membros do grupo devendo incluir as suas coordenadas completas e a sua filiação institucional.
 Um formulário de identificação: o formulário de identificação anexado deve ser devidamente preenchido.

As propostas podem podem dizer respeito a qualquer assunto pertinente para a compreensão da economia, política, cultura e sociedade em qualquer país africano e devem :

 Indicar e contextualizar claramente as questões devendo ser abordadas. As propostas não deverão ultrapassar 10 páginas (letra: Times New Roman, tamanho 12, com espaçamento de parágrafo simples);
 Explorar hipóteses pertinentes e/ou incluir uma análise da documentação, incluída a produzida pela comunidade de pesquisadores locais sobre o assunto;
 Discutir os métodos de pesquisa a serem utilisados na realização do estudo;
– Descrever a importância teórica e prática do trabalho;
 Fornecer um plano de trabalho detalhado dos projetos de pesquisa a serem realizados;
 Especificar as estratégias de implementação das atividades do grupo de trabalho numa universidade africana, rede ou centro africano de pesquisa;
 Fornecer uma carta assinada pelo responsável da Instituição;
 Propor uma estratégia para a partilha dos resultados do trabalho do grupo.
 Incluir um orçamento para a realização do projeto de pesquisa.

As subvenções atribuídas aos GNT variam entre 10.000 e 20.000 USD. Não é imposto nenhum formato específico de apresentação do orçamento do GNT, mas é aconselhado levar em conta os seguintes elementos: A) um seminário metodológico de lançamento dos grupos, B) um seminário de avaliação de etapa dos progressos realizados pelo grupo; C) um seminário final de partilha durante o qual serão apresentados a um público mais largo os resultados do GNT; D) os subsídios de pesquisa no terreno do GNT; E) os honorários dos membros do GNT para o trabalho a ser realizado; e F) a documentação a adquirir e que será domiciliada na biblioteca do departamento / faculdade da universidade africana ou do centro de pesquisa escolhido.

Todas as candidaturas para a constituição dos GNT 2015 devem ser enviadas por correio eletrónico ao mais tardar a 15 de Março de 2015 ao seguinte endereço nwg@codesria.sn. Favor colocar como referência a menção «GNT 2015» no seu correio eletrónico para evitar qualquer perda. Todas as propostas recebidas serão submetidas a um processo de avaliação independente e os candidatos selecionados serão informados antes de 20 de Abril de 2015.

Programa dos Grupos nacionais de trabalho do CODESRIA,
Avenue Cheikh Anta Diop x Canal IV BP 3304, CP 18524
Dakar, Sénégal.
Tel: +221-33 825 98 22/23 Fax: +221-33 824 12 89
E-Mail: nwg@codesria.sn

Ficha de identificacao GNT

Bolsas pós-doutoramento sessão 2015

Data limite: 15 de Março de 2015

O CODESRIA é uma organização pan-africana de pesquisa criada em 1973, tendo como objetivos gerais a promoção da pesquisa em ciências sociais em África e na diáspora. Um dos objetivos específicos do CODESRIA consistia em reforçar a contribuição africana para os trabalhos científicos em ciências sociais no continente, numa época em que os pesquisadores baseados fora da África dominavam a produção de conhecimentos sobre a África. O financiamento dos trabalhos de pesquisadores africanos e a publicação dos seus resultados eram elementos chaves nesta luta.

Enquanto o objetivo de reforçar a quantidade de trabalhos produzidos pelos pesquisadores africanos em ciências sociais parece ser alcançado em grande parte, o principal desafio permanece hoje o da qualidade. Existe uma divisão mundial do trabalho na produção de conhecimentos segundo a qual os africanos são muitas vezes confinados ao trabalho empírico, ao passo que os trabalhos de ordem superior de construção de teoria e de significado continuam a ser dominados por pesquisadores residindo fora do continente. Muitas vezes, os trabalhos dos pesquisadores africanos limitam-se muito à análise empírica ou disciplinária através dos quadros teóricos emprestados aos pesquisadores vindos de fora com poucos esforços de construção teórica inovadora sobre o trabalho empírico efetuado. Isto significa que a contribuição dos africanos para a compreensão global dos processos e estruturas no continente fica limitada.

Esta distância que se verifica em relação à teorização no trabalho dos pesquisadores africanos no domínio das ciências sociais deve ser compreendida como o resultado da conjuntura económica e política do continente e não como prova de uma ausência de capacidades de teorizar. Com efeito, vários pesquisadores do período pós – independência contribuíram de maneira significativa para a compreensão global das estruturas pré- coloniais e coloniais e os seus processos em África, bem como as realidades pós coloniais . Hoje em dia, alguns pesquisadores africanos são figuras marcantes nos debates mundiais sobre a África e o mundo.

Infelizmente, uma série de fatores militam contra a infusão da maior parte dos trabalhos empíricos conduzidos pelos pesquisadores africanos em perspectivas teóricas. Sendo uma delas a prática generalizada da consultadoria por pesquisadores africanos, cujas causas e efeitos já foram objeto de vários estudos. A produção frequente de relatórios de consultadoria espalhou um estilo de redação que, muitas vezes, não ultrapassa a análise empírica dos dados, a proposta de recomendações políticas, e a focalização sobre o presente. A «profissionalização» da formação universitária, como disse muito bem Mahmood Mamdani, acentuou o problema, diminuindo a capacidade de reflexão fornecida pela formação universitária aos estudantes. Os fracos recursos aos quais podem aceder vários pesquisadores nas universidades africanas limitam igualmente a sua capacidade a consagrar um tempo significativo e duradouro a projetos de pesquisa.

O Programa de bolsas pós doutoramento do CODESRIA é destinado a fornecer aos pesquisadores, a diferentes níveis da sua carreira, os recursos capazes de sustentar um projeto da sua escolha durante vários anos. O resultado deve ter uma base empírica e ser teoricamente inovador e contribuir de maneira original para a sua área de trabalho e à compreensão da África no mundo. Para além de um subsídio de USD 15 000 para um período de 15 meses, os pesquisadores selecionados terão acesso à biblioteca do CODESRIA. Devido aos prazos estritos, o programa vai privilegiar o apoio aos pesquisadores já engajados em projetos promissores para completar a pesquisa, a análise e a redação. O resultado final deste trabalho deve ser apresentado sob forma de um manuscrito de livro ou uma série de artigos.

São As áreas temáticas prioritárias dentro das quais o Conselho pretende levar os candidatos a trabalhar no quadro do seu programa de bolsas pós doutoramento de 2015 são as seguintes:

1. Evolução dos significados de «juventude» nas comunidades africanas, colaboração e conflitos intergeracionais, o lugar da juventude nas economias emergentes de África ; a juventude na época das ameaças emergentes, o olhar dos jovens sobre a evolução da política africana ;
2. Transformação económica estrutural, sectores mineiros e recursos naturais, desigualdade e agenda de economias inclusivas, direitos de propriedade, estado de direito e governação social dos mercados, aspetos económicos da atenuação e adaptação às mudanças climáticas ;
3. Direitos humanos, consolidação democrática, ameaças emergentes, evolução do Estado, sistemas de segurança e de proteção sociais, as instituições nas economias políticas africanas ;
4. Imaginar mundos africanos alternativos nas artes africanas; transcendência na cultura popular e nas artes africanas; evoluções e revoluções na cultura popular africana; cultura popular, artes e política social em África ;
5. Evolução no ensino superior africano, aquisição de habilidades comercializáveis e desenvolvimento da capacidade de reflexão nos programas de educação do ensino superior, mobilidade intra-africana dos pesquisadores, economia política da participação da diáspora nas instituições africanas do ensino superior, ecologias das aprendizagens no meio rural ;
6. A análise específica ao género das transformações sociais nas sociedades africanas em mutação.

Os pesquisadores interessados deverão apresentar dossiês de candidatura incluindo os seguintes elementos. Favor notar que os dossiês incompletos não serão selecionados.

 Uma carta de manifestação de interesse;
 Uma proposta sobre o projeto a ser analisado durante o período da subvenção, que deverá incluir uma introdução; exposição e contextualização da questão; breve análise da documentação e / ou hipóteses concorrentes; plano e metodologia de pesquisa; importância do estudo e orçamento conciso. As propostas deverão ser apresentadas em formato Word e não devem ultrapassar 7 páginas (letra: Times New Roman, tamanho 12, com espaçamento de parágrafo simples). Os orçamentos deverão figurar nas propostas e levar em conta o tempo reservado ao estudo, que é de 15 meses. Nenhum formato específico é exigido para a apresentação dos orçamentos, mas o Conselho subsidia as seguintes despesas :

  • trabalho de terreno
  • Os livros e outras obras compradas
  • Os honorários

 Um relatório de etapa: um relatório de 3 páginas sobre a evolução do projeto de pesquisa a desenvolver durante a vigência da bolsa;
 Um CV com as coordenadas completas, incluídos o correio eletrónico e o contacto telefónico;
 Uma ficha de identificação devidamente preenchida anexada a este convite para apresentação de candidaturas;

A data limite de apresentação das candidaturas é fixada a 15 de Março de 2015. Os resultados do processo de seleção serão anunciados daqui a 15 de Abril de 2015.

Para evitar qualquer perda com o envio da sua candidatura, favor inscrever na linha objeto da sua mensagem a menção « Postdoc 2015». Todos os dossiês de candidatura deverão ser encaminhados por correio eletrónico ao Programa de bolsas pós doutoramento do CODESRIA ao endereço: postdoc@codesria.sn .

Postdoctoral Fellowship Program;
CODESRIA;
Avenue Cheikh Anta Diop X Canal IV;
B.P. 3304, CP 18524,
Dakar, Senegal
Tel. (221) 33 825 98 21/22/23;
Fax : (221) 33 824 12 89;
E-mail : postdoc@codesria.sn

Bolsos pos doutoramento

Redes de Pesquisa Comparativa 2015

Datas limite : 28 de Fevereiro de 2015

O Conselho para o Desenvolvimento da Pesquisa em Ciências Sociais em África (CODESRIA) é uma organização de pesquisa panafricana criada em 1973 e tem por objetivo geral a promoção da pesquisa em ciências sociais em África. O programa das Redes de Pesquisa Comparativa (RPC) é um instrumento iniciado pelo CODESRIA para encorajar e promover o desenvolvimento e a consolidação de uma perspectiva de análise comparativa na pesquisa em ciências sociais em África. O programa das RPC tem por objetivo contribuir para a constituição de um importante corpus de estudos comparativos teoricamente inovador e baseado em pesquisas empíricas rigorosas produzidas por pesquisadores africanos e da diáspora. Apoia trabalhos utilizando quadros de análise temporais e espaciais a nível nacional, sub- regional e regional. O Programa das RPC do CODESRIA encoraja o trabalho comparativo intra-africano que explora a natureza diversa das realidades sociais em África, bem como estudos que permitem a comparação do continente com outras regiões do mundo, especialmente o Sul global.

Os temas prioritários para a constituição de novas RPC em 2015 são os seguintes:

1. Ensino superior, TIC e internacionalização: as mutações do rosto do ensino superior e da pesquisa ; o neoliberalismo, sua evolução e as respostas da África ;
2. Mudança climática, recursos e desenvolvimento : a nova corrida para a África ; transformação agrária e desenvolvimento agrícola ; criação de valor acrescentado, desenvolvimento dos setores industriais e de serviços ;
3. Saúde e bem-estar: sistemas de saúde pública, luta contra as epidemias, sistemas de segurança e de proteção sociais ;
4. Política e governação : direitos humanos, cidadania, movimentos sociais e dinamismo dos compromissos cívicos, paz, segurança e Estado de direito ;
5. Género, juventude, cultura e política social transformadora: novas fronteiras do ativismo ; autorrealização em contextos mundiais dinâmicos; construção de sistemas políticos mais inclusivos ; evolução dos modos de ser ; evolução dos modos de representação;
6. Integração regional e continental, mobilidade e Diáspora africana : evolução dos modos de engajamento ; diáspora e definição da África futura ; circulação na época das barreiras fronteiriças ; reconciliação da integração para cima e autonomização da base ;
7. Conhecer e engajar o resto do mundo :encontros africanos com a mundialização; estudo das outras regiões do mundo ; relações sul-sul; potências emergentes, e estudo comparativo das experiências históricas do desenvolvimento e da governação ;
8. Pensar o futuro : estudos prospetivos ; planificação e meios de enfrentar a incerteza em África.

Convite para apresentação de candidaturas : Laureados

O Conselho para o Desenvolvimento da Pesquisa em Ciências Sociais em África (CODESRIA) lança um convite para apresentação de candidaturas para a constituição de Redes de Pesquisa Comparativa (RPC) sobre os temas acima identificados. O convite é dirigido aos pesquisadores baseados nas universidades e centros de pesquisa em África. Os candidatos devem indicar claramente o carácter comparativo do seu trabalho em todos os aspetos das suas propostas, em especial sobre a conceção do seu estudo, a escolha e justificação das unidades de comparação, a metodologia e as atividades de pesquisa que permitem abordar as questões colocadas. O Comité de seleção independente eliminará qualquer proposta que não esteja em conformidade com essas exigências.

Uma RPC é constituída de três (3) a cinco (5) membros. É importante na composição da RPC ter em consideração a multidisciplinaridade, a integração do género e dos jovens pesquisadores.

Os dossiês de candidatura devem incluir os seguintes documentos. Favor notar que qualquer candidatura não incluindo os diferentes elementos exigidos não será levada em conta.
 Uma proposta incluindo as seguintes secções : introdução ; formulação e contextualização da questão ; breve análise da documentação e / ou hipótese concorrentes ; conceção do estudo e metodologia de pesquisa; importância do estudo a nível teórico e prático; todos os progressos eventuais efetuados ou obtidos sobre este assunto e um resumo conciso do orçamento e do plano de trabalho. As propostas não deverão ultrapassar dez (10) páginas e devem ser redigidas em formato Word (tipo de letra : Times New Roman, tamanho da fonte : 12 ; espaço : duplo). Os orçamentos resumidos devendo acompanhar as propostas, levarão em conta o prazo das RPC que é de quinze (15) meses (prazo estrito). A prova das pesquisas anteriormente feitas no domínio de trabalho escolhido e podendo contribuir para a finalização rápida do projeto seria uma vantagem suplementar. As subvenções atribuídas às RPC selecionadas variam consoante o estudo e os grupos. Porém, é importante notar, a título indicativo, que as subvenções concedidas variam entre 15 000 USD e 35 000 USD. Nenhum formato específico é indicado para a apresentação do orçamento, mas os recursos atribuídos pelo Conselho deverão abranger as seguintes diretrizes :

  • O trabalho de terreno a realizar pelos membros da rede ;
  • A documentação a adquirir para o trabalho da RPC ;
  • Os honorários dos membros da RPC para o trabalho a efetuar ;
  • Um ateliê de análise de etapa da RPC para uma avaliação dos progressos realizados;
  • Um ateliê final.
     Uma carta de acompanhamento incluindo uma lista dos membros da rede e seu/seus coordenador (es), bem como o correio eletrónico e contactos telefónicos.
     Os CV de todos os membros da rede incluindo as suas coordenadas completas, incluídos os contactos telefónicos e correio eletrónico.
     A ficha de identificação preenchida

Para o ano de 2015, a data limite de apresentação das propostas é 28 de Fevereiro de 2015. Os resultados da seleção serão publicados antes de 31 de Março de 2015. Na última semana de Abril de 2015,o CODESRIA organizará um ateliê metodológico à intenção das RPC selecionadas. Na altura do envio da sua candidatura, favor mencionar ‘Proposta de RPC 2015’ na linha Objeto do seu correio eletrónico para evitar qualquer perda. Todas as candidaturas devem ser encaminhadas por correio eletrónico.

Redes de Pesquisa Comparativa
CODESRIA
Avenue Cheikh Anta Diop X Canal IV
B.P. 3304, CP 18524, Dakar, Senegal
Tel. (221) 33 825 98 21/22/23, Fax : (221) 33 824 12 89,
E-mail : crn@codesria.sn,

Folha de identificacao

Grupos Multinacionais de Trabalho 2015

Data limite : 28 de Fevereiro de 2015

O Conselho para o Desenvolvimento da Pesquisa em Ciências Sociais em África (CODESRIA) lança um convite para apresentação de propostas para a constituição dos seus Grupos Multinacionais de Trabalho. O convite é dirigido aos pesquisadores africanos e da diáspora.O CODESRIA é uma organização de pesquisa panafricana criada em 1973 e o seu objetivo geral é promover o trabalho dos pesquisadores africanos e da diáspora em ciencias sociais. O programa dos Grupos Multinacionais de Trabalho permite a pesquisadores de vários países da África explorarem individualmente temáticas específicas cuja atualidade e pertinência se verificam num grande número de países. Embora não sendo expressamente comparativa em termos de abordagem, a exploração de uma mesma questão em contextos nacionais múltiplos deveria facilitar uma melhor compreensão baseada nas suas múltiplas manifestações e evoluções no espaço.

Os pesquisadores submeterão projetos individuais de pesquisa claramente elaborados sobre uma das temáticas abaixo mencionadas. Os avaliadores do CODESRIA identificarão as melhores candidaturas na base de critérios bem definidos. O Conselho constituirá depois grupos (GMT) de 12 a 15 pesquisadores por volta das temáticas selecionadas. Cada grupo formado será dirigido por dois coordenadores designados pelo CODESRIA e que irão supervisionar as atividades do grupo, assegurar a avaliação e o seguimento dos progressos realizados pelos membros do grupo, facilitar as trocas entre os membros e ajudar o CODESRIA a assegurar a qualidade dos resultados. O programa dos Grupos Multinacionais de Trabalho oferece subvenções de 5 000 USD a cada pesquisador selecionado durante um período estrito de 15 meses. Esta subvenção tem por objetivo facilitar a compleição de um trabalho em curso. Os pesquisadores devem produzir um artigo ou um capítulo de livro no fim do período da subvenção .

Os domínios temáticos prioritários para a constituição dos Grupos Multinacionais de Trabalho de 2015 são os seguintes:

1. Juventude e política económica dos sectores mineiros em África ;
2. Epidemias e governação : saúde pública e dinâmica de controlo e de resistência na África colonial e pós colonial ;
3 Compreensões e abordagens sexo específicas da governação ambiental em África ;
4 Inclusão da mudança climática e dos processos de adaptação á mudança climática e de atenuação dos seus efeitos nas lógicas históricas de dominação, marginalização e exploração em África;
5 A diáspora africana e as reformas do ensino superior na África pós colonial : ética, política e economia das trocas.

Os dossiês de candidatura serão constituídos dos documentos abaixo enumerados. Favor notar que qualquer candidatura não incluindo os diferentes elementos exigidos não será levada em conta.

 Uma proposta de pesquisa incluindo as seguintes secções : introdução; formulação e contextualização da questão; breve análise da documentação e / ou hipóteses concorrentes ;
conceção do estudo e metodologia de pesquisa ; importância teórica e prática do estudo ; avanços eventuais realizados sobre o tema da proposta e um resumo do orçamento e do plano de trabalho. As propostas não deverão ultrapassar 10 páginas em formato Word (tipo de letra : Times New Roman ; tamanho da fonte : 12 ; espaço : duplo). Nenhum formato especifico é indicado para a elaboração do orçamento, mas os recursos atribuídos pelo Conselho deverão abranger as seguintes diretrizes :

  • O trabalho de terreno ;
  • A documentação a adquirir ;
  • Os honorários.
     Uma carta de acompanhamento de uma página ;
     Um CV incluindo as coordenadas completas do candidato, indicando os contactos telefónicos e correio electrónico ;
     Uma cópia preenchida da ficha de identificação anexa a este anúncio .

Ao enviar a sua candidatura, favor mencionar ‘GMT 2015’ na linha objeto do seu correio electrónico para evitar qualquer perda.

A data limite de apresentação das candidaturas é fixada a 28 de Fevereiro de 2015. Os resultados da seleção serão publicados antes de 31 de Março de 2015. Em Maio de 2015, o CODESRIA organizará um ateliê metodológico para os membros de GMT constituídos. Todas as candidaturas devem ser encaminhadas por correio electrónico ao seguinte endereço : mwg@codesria.sn

Grupos multinacionais de trabalho
CODESRIA
Avenue Cheikh Anta Diop X Canal IV
B.P. 3304, CP 18524, Dakar, Sénégal
Tél. (221) 33 825 98 21/22/23, Fax : (221) 33 824 12 89
Email : mwg@codesria.sn

Folha de identificacao

Exit mobile version