Appel à propositions : Bourses pour la recherche sur les savoirs autochtones et alternatifs en Afrique (AFRIAK)

Date limite: le 15 Mai 2025

Le Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA) a le plaisir d’annoncer un appel à propositions pour un nouveau programme de recherche et de bourses, les bourses africaines pour la recherche sur les savoirs autochtones et alternatifs (AFRIAK). Ce programme est proposé avec le soutien de la Fondation Mastercard dans le cadre de l’engagement de la Fondation à promouvoir l’éducation et les compétences des jeunes en Afrique, et en reconnaissance de la contribution de l’intellectuel ghanéen Sulley Gariba, aujourd’hui décédé, à la valorisation des savoirs africains dans la recherche et l’évaluation.

Ce programme vise à mettre en œuvre une approche novatrice de formation d’une nouvelle génération de jeunes à la conception de projets de recherche et à la production de savoirs et ce, dans le cadre d’un partenariat entre des mentors universitaires d’une part et des détenteurs de savoirs autochtones d’autre part. Cette approche privilégiera les savoirs locaux, autochtones et endogènes en tant que formes de connaissances ou systèmes de connaissances profondément ancrés dans les communautés et étroitement liés à leurs expériences vécues. Bien que ces formes de connaissances puissent être géographiquement proches des jeunes en Afrique, elles leur restent inaccessibles en partie en raison de la prédominance des systèmes d’apprentissage occidentaux dans nos programmes scolaires et universitaires et en partie en raison de la nature gérontocratique de nos communautés, où ces savoirs sont préservés pour quelques détenteurs de savoir, principalement des hommes. Cette approche est novatrice dans la mesure où elle nous incite à utiliser ce dont nous disposons dans nos communautés et à apprécier les nombreuses façons par lesquelles ce que nous avons au sein de nos communautés est utilisé, préservé et diffusé.

AFRIKAK repose fondamentalement sur la conviction que la formation d’un nouveau groupe de jeunes ayant les compétences nécessaires pour produire et appliquer des connaissances issues des réalités autochtones et locales permettra de générer des données uniques mais exploitables. De telles données contiennent, selon nous, des connaissances importantes qui soutiendront les interventions politiques visant à créer des moyens de subsistance satisfaisants pour les jeunes et les communautés autochtones/locales.

Certes, la notion d’«indigène» est contestée. Son pedigree colonial porte des connotations péjoratives. Ce programme de recherche et de bourses vise à examiner de manière approfondie et à faire disparaître les connotations négatives du terme, afin que la pleine valeur de « ce que nous avons » dans nos communautés soit reconnue et appréciée.

Des recherches antérieures menées au CODESRIA, sous la direction du philosophe béninois Paulin Hountondji, ont mis en évidence l’utilisation problématique de cette notion, laquelle trouve son origine dans l’héritage colonial et la dépendance scientifique persistante de l’Afrique d’aujourd’hui.[1] Dans les sociétés colonisées, le terme « indigène » était opposé à « exotique », ce qui impliquait que le premier était autochtone, traditionnel, primitif et résistant au changement. Les savoirs autochtones (SA) étaient ainsi considérés comme vernaculaires, non civilisés, défavorisés et superstitieux. Hountondji a analysé ces formes de savoirs, notant que la persistance des connotations péjoratives n’avait de sens que dans des contextes d’extraversion persistante des savoirs en Afrique.[2] Il a préféré la notion d’« endogène » à celle d’« indigène » en faisant valoir que ce recadrage repositionnerait l’Afrique au cœur de la production de savoirs. Ce programme, tout en reconnaissant ces débats et le bagage historique que de nombreux termes portent, utilise la notion de « savoir indigène » pour désigner ce qui est organique à la société, pour reprendre le concept de l’intellectuel organique de Gramsci. Il souligne l’idée d’« utiliser ce que nous avons », tout en reconnaissant que ce que nous avons dans la société n’est pas statique et n’existe pas dans un splendide isolement ; il évolue plutôt par une interaction continue avec d’autres systèmes de savoirs.[3]

Le projet de recherche et de bourse du programme AFRIAK s’articulera autour de trois activités connexes. Il s’agit:-

  1. D’un programme de bourses de recherche, de formation et de mentorat pour les jeunes.
  2. Des rencontres pour discuter des politiques.
  3. D’une communauté d’anciens membres et de praticiens dans le réseau des savoirs autochtones et alternatifs.

Les trois activités interdépendantes du programme sont définies de manière à faciliter la réalisation des objectifs suivants: –

  1. Créer des opportunités et des espaces permettant aux jeunes chercheurs de s’engager dans la production de connaissances multidisciplinaires et de les appliquer conjointement avec des universitaires, des activistes, des décideurs politiques et des détenteurs et gardiens de savoirs autochtones.
  2. Faciliter la recherche collaborative qui contribuera à réduire l’isolement des détenteurs/gardiens/chercheurs de savoirs autochtones par rapport aux autres détenteurs/gardiens de savoirs et à éliminer les asymétries et les cloisonnements au sein des systèmes de production de savoirs.
  3. Elargir les possibilités d’améliorer la capacité des participants, en particulier ceux qui sont historiquement/culturellement marginalisés, à acquérir et à rechercher des savoirs ancrés dans les communautés.
  4. Transformer les connaissances en actions tout en renforçant sa capacité à créer des opportunités d’emploi dignes et épanouissantes pour les jeunes dans plusieurs secteurs, notamment le secteur créatif, l’agriculture et les systèmes agroalimentaires, les systèmes numériques et d’autres industries, dans l’élaboration des programmes éducatifs, la pédagogie et l’apprentissage, la nutrition et la santé climatique, dans la santé humaine, végétale et animale, entre autres secteurs ayant des besoins et des opportunités urgents en Afrique.
  5. Faciliter l’émergence d’une masse critique de jeunes chercheuses qui s’engageront et formeront les générations futures de recherche et de pratiques en matière de savoirs traditionnels, notamment en adoptant de nouvelles technologies telles que l’IA pour mobiliser et appliquer ces savoirs.

Dans l’ensemble, le projet devrait aboutir à l’adoption et à la mise à l’échelle des savoirs autochtones et d’autres formes de savoirs alternatifs comme fondements de stratégies de subsistance dignes pour les jeunes et les communautés, dans des secteurs clés tels que ceux cités plus haut. Les propositions soumises dans le cadre de cet appel devraient porter sur les domaines suivants: –

  1. a) Savoirs et méthodes de connaissance autochtones.
  2. b) Sciences et pratiques médicales autochtones.
  3. c) Savoirs autochtones, secteur créatif et systèmes d’entrepreneuriat.
  4. d) Systèmes agricoles et agroalimentaires.
  5. e) Mobilisation des systèmes numériques pour les savoirs autochtones en Afrique.
  6. f) Pédagogies autochtones et élaboration de programmes scolaires.
  7. g) Savoirs autochtones dans le développement du capital social.
  8. h) Technologies autochtones et développement durable.
  9. i) Savoirs autochtones et changement climatique.
  10. j) Patrimoine de savoirs autochtones en matière de nutrition et de santé climatique.
  11. k) Langues et sciences autochtones.
  12. l) Savoirs autochtones, religion et spiritualité.
  13. m) Sciences autochtones et durabilité écologique.

Public cible de cet appel

Sont visés par cet appel les jeunes âgés de 24 à 35 ans, engagés dans des activités de recherche et de production de savoir qui s’inspirent, ou ont pour ambition de s’inspirer, des perspectives des savoirs autochtones/locaux. Les jeunes ciblés doivent être rattachés à des institutions officielles de recherche et de savoir ou à des centres de recherche sur les savoirs autochtones en Afrique. Les praticiens ayant des qualifications d’enseignement formel, qui sont engagés dans des activités qui s’appuient sur l’application des perspectives de savoirs autochtones/locaux, sont également encouragés à postuler. Jusqu‘à 70 % des jeunes sélectionnés pour la bourse seront des jeunes femmes. Les candidats doivent préciser leur domaine/thème de recherche d’intérêt, conformément aux domaines prioritaires du CODESRIA identifiés plus haut.

Organisation et durée de la bourse

La bourse couvre l’initiation, le stage de mi-parcours, le travail de terrain, les activités de diffusion et les activités après la bourse, au cours desquelles les anciens boursiers contribueront à une communauté de pratique dans les systèmes de savoirs autochtones et autres. Les boursiers seront regroupés en équipes de sept, accompagnés de deux détenteurs de savoirs autochtones/locaux et d’un mentor universitaire. La conceptualisation de la recherche, son exécution et les approches de diffusion seront élaborées conjointement par les jeunes boursiers, les mentors universitaires et les détenteurs de connaissances autochtones. La durée de la bourse, y compris le travail sur le terrain et la diffusion, sera de sept mois. Pendant toute la durée de la bourse, les équipes de recherche bénéficieront du mentorat et du soutien de pôles intellectuels, qui seront identifiés et constitués par le CODESRIA afin de renforcer l’engagement intellectuel et communautaire.

Modalités de candidature

Les candidatures individuelles et conjointes seront acceptées

Les candidatures individualles doivent soumettre les éléments suivants: –

  • Un CV d’une page précisant, entre autres, la date de naissance, l’emploi/l’engagement actuel et l’affiliation institutionnelle.
  • Une note conceptuelle de deux pages qui présente un sujet, explique comment ce thème s’inscrit dans un domaine prioritaire défini par le CODESRIA, justifie le choix du thème et son caractère convaincant, et résume les principales étapes que l’intéresé.e souhaite suivre pour obtenir les résultats du processus de recherche et de bourse.
  • Une lettre de référence d’une page rédigée par deux personnes connaissant bien le travail de l’intéresé.e.

Les candidatures conjointes (7 personnes maximum) doivent soumettre les éléments suivants:

  • Un CV d’une page pour chacun des membres du groupe, à soumettre dans un document consolidé. Chaque CV doit indiquer, entre autres détails, la date de naissance, l’emploi/l’engagement actuel et l’affiliation institutionnelle. Le chercheur principal ou le chef de groupe doit être clairement indiqué en haut de l’ensemble des CV
  • Une note conceptuelle de deux pages qui présente un sujet, explique en quoi ce thème s’inscrit dans un domaine prioritaire défini par le CODESRIA, justifie le choix du thème et en démontre le caractère convaincant, et résume les principales étapes que le groupe entend suivre pour obtenir les résultats du processus de recherche et de bourse
  • Deux lettres de référence qui soutiennent spécifiquement le groupe, plutôt que les membres individuels

Les candidatures doivent être soumises via le portail du CODESRIA réservé spécifiquement au programme de bourses, à l’adresse suivante: https://submission.codesria.org/african-fellowships-for-research-in-indigenous-and-alternative-knowledges-afriak/

La date limite de dépôt des candidatures est le 15 Mai 2025.

[1] Paulin Hountondji, ‘Scientific Dependence in Africa Today’, in Research in African Literatures, Vol. 21, No. 3, 1990.

[2] Paulin Hountondji, ‘Recherche et extraversion: éléments pour une sociologie de la science dans les pays de la périphérie’, in Africa Development / Afrique et Développement, Vol. 15, No. 3/4, 1990.

[3] Des discussions similaires sont menées par Yuen Yuen Ang, titulaire de la chaire Alfred Chandler d’économie politique à l’université Johns Hopkins et auteur de l’ouvrage How China Escaped the Poverty Trap

Séance d’information sur les subventions MRI

CODESRIA invites prospective applicants to an information session on MRI grants.

Date: 24 January 2025, from 11 : 00 to 12 : 00 GMT

Zoom Link: https://us06web.zoom.us/j/84901810602?pwd=JOLbTmJjoHij8R4G8IeU1NbrbD3o9y.1

 

Le CODESRIA invite les personnes intéressées à une séance d’information sur les subventions MRI.

Date: 24 January 2025, from 11 : 00 to 12 : 00 GMT

Zoom Link: https://us06web.zoom.us/j/84901810602?pwd=JOLbTmJjoHij8R4G8IeU1NbrbD3o9y.1

 

O CODESRIA convida potenciais candidatos para uma sessão informativa sobre as bolsas MRI.

Date: 24 January 2025, from 11 : 00 to 12 : 00 GMT

Zoom Link: https://us06web.zoom.us/j/84901810602?pwd=JOLbTmJjoHij8R4G8IeU1NbrbD3o9y.1

Forum international sur les politiques sociales transformatrices en Afrique (FIPSTA)

Université Cheikh Anta Diop
19-20-21 NOVEMBRE 2024
Mobilisation autour des politiques sociales

 

Appel à communications

Le continent africain est souvent perçu et présenté comme une entité homogène. Cette tendance est assurément réductrice puisqu’elle efface de facto les différences et les diversités socioculturelles, politiques, voire les trajectoires de chaque pays. Pourtant, ces éléments contextuels sont à considérer notamment dans les essais d’explication ou d’explicitation de leur difficile « take-off » ou alors leur « refus de développement ». De ce fait, s’interroger sur les ressorts de la problématique du développement des pays africains est parfois un exercice complexe. Pour cet exercice, nous assumons le parti pris de questionner la place qu’occupent les politiques sociales dans les politiques publiques de développement. Nous posons globalement les questions suivantes :  Quels liens y a-t-il entre politiques économiques et politiques sociales ? Quels sont leurs postulats ? Quels sont leurs potentiels transformateurs sur les bénéficiaires ? Bref, quelles sont les modalités d’opérationnalisation, les forces et les faiblesses de ces politiques sur les populations bénéficiaires ?

Le champ couvert par les politiques sociales est très large et peut être appréhendé par les thématiques suivantes :  protection sociale, sécurité au travail, formation professionnelle et plein emploi, lutte contre l’exclusion sociale, protection de l’enfance, politique de santé et assurance-maladie, logements sociaux, etc. Les politiques sociales restent en conséquence intrinsèquement liées aux politiques de développement puisque leurs impacts globaux sur les populations bénéficiaires servent d’indices à la classification/catégorisation des pays. Du fait de leurs incidences sur les relations sociales, les politiques sociales révèlent leur potentiel transformateur. Finalement, elles se révèlent de puissants instruments de réduction des inégalités socio-économiques, spatiales, voire celles entre les hommes et les femmes.

La prise d’autonomie des femmes, significative depuis 20 ans, met en cause le système patriarcal. Aujourd’hui, quel espace s’ouvre aux femmes pour s’affranchir des contraintes et limites imposées par ce système ? Les multiples initiatives des femmes sont-elles porteuses de solutions ? Si oui, ces solutions sont-elles durables ?

Par ailleurs, si la pauvreté est multidimensionnelle, les politiques pour y faire face doivent aussi l’être. Des programmes de distribution de revenus ou de soutien à la consommation des pauvres existent. Leur particularité tient dans leur caractère non contributif, c’est-à-dire que leur financement est opéré sur des recettes fiscales. En cela, elles sont différentes des formes contributives de la protection sociale financées par des cotisations qui déterminent l’admissibilité aux prestations. Certains programmes (transferts monétaires, bons alimentaires, cantines scolaires, suppléments thérapeutiques, vaccination élargie, bourses sociales, pensions sociales…) sont en partie dirigés vers les ménages pauvres. Quelle efficacité et efficience ont ces programmes ? Quelle valeur accorder aux programmes qui facilitent l’accès des pauvres à certains actifs par le truchement de la microfinance ou des transferts monétaires ? Faut-il rappeler que ce caractère multidimensionnel de la pauvreté, s’analysant aussi comme une absence de droits liés à l’exclusion des biens publics et du marché, s’observe dans un contexte dans lequel les réseaux d’appartenance communautaire ne jouent plus leur fonction de protection sociale. D’où notre interrogation : la parenté ou la communauté sont-elles encore le cadre de la prise en charge des solidarités nécessaires, en ville notamment ?

Des avancées sont certes perceptibles. Il reste, dans de nombreux pays, à savoir comment établir de vraies politiques de développement équitable et inclusif, pour mettre en place un socle de protection sociale, garanti par des pensions de retraite pour les personnes âgées, par des prises en charge des personnes souffrant de handicap, des allocations familiales, des garanties liées à l’emploi ou encore des services pour les chômeurs.

Tout récemment, la pandémie de COVID-19 a révélé la nécessité de repenser les politiques sociales en intégrant davantage les incertitudes liées aux grandes endémies et/ou épidémies émergentes en Afrique. Il faut donc convenir avec Robert Castel (2003)[1] que l’association de l’État de droit et de l’État social devrait conduire à une « société de semblables » où, à défaut d’une stricte égalité, chaque personne est indépendante et prémunie contre les aléas de l’existence.

Objectifs du Forum

Ce Forum fait suite à un projet de recherche Politique Sociale Genrée et Transformatrice en Afrique Post-COVID-19 mis en œuvre par le GETSPA, financé par Open Society et dirigé par l’université du Ghana. À ce jour, le GESTPA est le seul projet à avoir initié à l’échelle du continent un programme de recherche pour documenter non seulement les trajectoires historiques des politiques sociales des États africains, mais aussi les postulats qui les sous-tendent. En effet, 33 équipes de chercheurs universitaires ont été constituées sur la base principalement de critères géographiques et linguistiques pour effectuer des recherches sur les trajectoires des politiques sociales depuis l’époque coloniale jusqu’à la période post covid. Les résultats de cette importante recherche constituent des sources inédites de connaissances sur la question des politiques sociales en Afrique. Ainsi, dans le prolongement du projet GETSPA, ce forum se veut un cadre d’échanges et d’interactions avec d’autres acteurs impliqués dans la recherche, le plaidoyer et la planification des politiques sociales (gouvernements, sociétés civiles, experts, chercheurs, etc.).

De plus, dans une perspective de comparaison, nous prévoyons des conférences plénières sur l’historique des politiques sociales au Québec, en France et en Afrique et des tables rondes pour que des praticiens et praticiennes, intervenants et intervenantes partagent leurs expériences et mieux saisir la manière dont les politiques impulsent le changement social. Le Forum donnera l’opportunité aux différentes parties prenantes des politiques sociales de partager leurs résultats de recherches, leurs analyses, leurs expériences et leurs témoignages.

Types de communications attendues

  • Une recension de travaux de recherche sur l’état de la question dans un des domaines des politiques sociales en Afrique.
  • Une analyse d’une politique sociale dans un pays donné ou une étude comparée multipays dans une période récente.
  • Une présentation et une analyse d’expériences novatrices réalisées en matière sociale[2], susceptibles d’apporter des enseignements pertinents pour d’autres situations.

Format attendu des propositions

  • Titre de la communication.
  • Nom, prénom, fonction, affiliation et courrier électronique des auteurs et autrices.
  • Résumé de la communication de 500 mots maximum en français ou en anglais au format Word qui présente la problématique, la méthodologie et les principaux résultats.
  • Trois à cinq mots-clés.

Modalités de soumission

  • Être en lien avec la thématique du Forum.
  • Contribuer à l’avancement des connaissances.
  • Être écrites en français ou en anglais
  • Être soumises à fipstadakar24@gmail.com

avant le 10 juin 2024

  • Annonce des propositions acceptées au plus tard le 31 juillet 2024.

Les conférenciers et conférencières qui le désirent pourront soumettre un texte sous la forme d’un article ou d’une monographie, issu de leur présentation, en vue de la publication d’un numéro spécial de la revue Afrique contemporaine en 2025 après acceptation par son comité de rédaction. Des informations supplémentaires seront fournies après la tenue du Forum.

Comité scientifique et comité d’organisation

Ces deux comités sont composés d’universitaires, de chercheurs et de chercheuses des universités africaines, européennes et canadiennes travaillant sur des thématiques liées aux politiques sociales, aux sociétés africaines et au développement international.

  • Abdoul Bâ, Université d’Évry (France)
  • Aïcha Bara, Université Ibn Zohr (Maroc)
  • Cheikh Saad Bouh Camara, Université de Nouakchott (Mauritanie)
  • El Hadji Malick Sy Camara, Université Cheikh Anta Diop (Sénégal)
  • Louise Carignan, Université du Québec à Chicoutimi (Canada)
  • Ibrahima Dia, Université Cheikh Anta Diop (Sénégal)
  • Mouhamed Moustapha Dièye, Université Cheikh Anta Diop (Sénégal)
  • Mamadou Dimé, Université Gaston Berger (Sénégal)
  • Rosalie Diop, Université Cheikh Anta Diop (Sénégal)
  • Alioune Diouf, Expert (Agence japonaise de coopération internationale)
  • Fatou Marone Diouf, doctorante en développement régional et territorial, (UQAC)
  • Samba Diouf, Université Cheikh Anta Diop (Sénégal)
  • Yvette Onibon Doubogan, Université Parakou (Bénin)
  • Leila Feraj, Observatoire francophone pour le développement inclusif par le genre (OFDIG)
  • Marie Fall, Université du Québec à Chicoutimi (Canada)
  • Sylvain Landry Faye, Université Cheikh Anta Diop (Sénégal)
  • Catherine Flynn, Université du Québec à Chicoutimi (Canada)
  • Souleymane Gomis, Université Cheikh Anta Diop (Sénégal)
  • Pierre Jacquemot, Institut d’études politiques de Paris (France)
  • Kadidiatou Kadio, Institut de recherche en science de la santé (Burkina Faso)
  • Marie Langevin, Université de Québec à Montréal (Canada)
  • Paul Mayoka, Institut SocioAnthropoesis (France)
  • Lamine Ndiaye, Université Cheikh Anta Diop (Sénégal)
  • Christophe Ndoly, Université Félix-Houfouët-Boigny (Côte d’Ivoire)
  • Adama Sadio, Université Catholique d’Afrique de l’Ouest (Sénégal)
  • Ndeye Faty Sarr, Université du Québec à Chicoutimi (Canada)
  • Josiane Stoessel, Université de Haute-Alsace, (France)
  • Almamy Sylla, Université Bamako (Mali)
  • Ousmane Wagué, Université de Nouakchott (Mauritanie)

Notes

[1] Robert Castel, 2003. L’insécurité sociale, Seuil.

[2] Les présentations d’expériences sous format vidéo d’une durée maximale de 4 minutes sont acceptées

Bulletin du CODESRIA : Numéros spéciaux du 50e anniversaire

Salutations du Conseil,

Nous espérons que vous vous portez bien.

Au nom du Conseil, je vous écris pour vous demander de bien vouloir soumettre un article pour un numéro spécial du Bulletin du CODESRIA que nous préparons. Comme vous le savez déjà, le Conseil tiendra la 16e Assemblée générale (AG) du CODESRIA en décembre 2023, qui sera accompagnée d’une célébration du 50e anniversaire du CODESRIA. Le Conseil a prévu de publier deux numéros spéciaux du Bulletin du CODESRIA, l’un commémorant l’anniversaire et le second portant sur une réflexion sur le thème de l’AG. Nous avons le plaisir de laisser à chaque auteur le soin de décider des réflexions qu’il souhaite partager sur l’anniversaire. Cependant, pour le numéro sur l’AG, nous sollicitons des réflexions et des interventions spécifiques sur le thème de l’AG de cette année : « Les sciences sociales et les ‘pandémies’ en Afrique ». Ce thème est développé en sous-thèmes dans l’appel à candidatures de l’Assemblée générale, disponible à l’adresse https://codesria.org/fr/16ieme-assemblee-generale-du-codesria et vous êtes invités à soumettre une proposition en se basant sur l’un d’entre eux. Le Conseil prévoit de diffuser les deux numéros spéciaux en décembre.

Nous vous prions de soumettre vos réflexions pour l’un ou l’autre des deux numéros susmentionnés. Si vous pouvez soumettre pour les deux, le Conseil sera heureux de les examiner. Nous accepterons des articles ne dépassant pas 3 000 mots et vous demandons de suivre le guide des auteurs du CODESRIA disponible à l’adresse https://codesria.org/fr/recommandations-aux-auteurs-codesria/.

Les articles peuvent être soumis en utilisant le portail suivant :  https://journals.codesria.org/index.php/codesriabulletin/submissions.

Le Conseil prévoit de commencer la relecture des articles sélectionnés à partir du 30 septembre 2023. Nous comptons terminer la mise en page le 30 octobre 2023. Vous pouvez soumettre votre proposition dans l’une des langues du Conseil avant le 15 octobre afin de laisser suffisamment de temps au processus de production.

Nous vous remercions.

Dr Godwin Murunga

Le Secrétaire exécutif

State of Africa: Call for authors

According to the 2018 UN-HABITAT report entitled ‘The State of African Cities’, more than 400 million Africans live below the poverty line. Income inequality has escalated, youth unemployment has intensified, and gender inequality persisted on the continent.1 UN-HABITAT further noted that despite a massive agricultural potential many African countries remain highly food insecure and increasingly vulnerable to global climate change fluctuations that affect farmlands. Africa has over 65% of the world’s arable land and could effortlessly meet its food requirements and possibly feed the entire planet by 2050. While sustained foreign direct investment in the agricultural and extractive industries towards Africa amounted to over $56.5 billion in 2016, Africa’s solid developmental potential has not yet realised in most sectors. Africa’s agricultural sector has great potential to be the messiah of African development. Unfortunately, upscaling agricultural activities in Africa countries, as majority of initiatives are focused on practice at a subsistence level. About 42% of Africa’s population lives below the poverty line, indicating a need to strategically refocus the development path and ensure that Africa’s rising narrative reflects in the quality of life for many on the continent. Notwithstanding these development potentials, many people have moved from the rural to urban centres on the continent; an increasing number of people in these metropolises live below the poverty line, and inequality has become a prominent feature of Africa’s urban spaces. The fundamental questions the present book attempts to answer are.

• What are the significant causes of pervasive poverty and inequality in major urban centres on the continent?

• What measures should African countries deploy to address this critical developmental challenge?

Fundamental to the book will be to investigate how the methodological framework of the various poverty alleviation projects initiated by multilateral organisations have perhaps exacerbated the poverty and inequality in Africa.

Defining poverty Poverty is generally viewed as a condition whereby people’s basic needs such as food, clothing and shelter, are not met. Three years after the 1992 Rio Earth Summit, the United Nations (UN) sees poverty through two different lenses: absolute and overall poverty. The primary objective of the Rio ‘Earth Summit’ was to produce a broad agenda and a new blueprint for international action on environmental and development issues that would help guide international cooperation and development policy in the twenty-first century.

Call to action:

Possible next steps or recommendations

Abstracts will be assessed against the criteria of originality, quality, relevance and potential impact.

The deadline for the submission of chapter abstracts is 30 September 2023. Authors of selected abstracts will be notified by 15 October 2023. The deadline for submission of final papers is 10 December 2023.

For submission of abstract, use the link: https://hsrc.ac.za/state-of-africa-2024.php, and for queries send email to publish@hsrc.ac.za.

Abstracts should be submitted in Microsoft Word.See more details

RAPPORT ALTERNATIF SUR L’AFRIQUE: APPEL À CONTRIBUTION

DATE LIMITE DE DEPOT DES PROPOSITIONS DE CONTRIBUTION: 30 avril 2023

A ENVOYER A: cheikh@endatiersmonde.org, c.gueye9@gmail.com, abdendiaye@gmail.com

PLUS D’INFORMATIONS:+221 78 639 17 80

Le Rapport Alternatif Sur l’Afrique (RASA) est une initiative essentielle d’institutions africaines et internationales de renom (Enda Tiers Monde, Forum du Tiers Monde, TRUSTAFRICA, Fondation Rosa Luxembourg, l’Institut des Futurs Africains (IFA), CODESRIA, Institut de Prospective Agricole et Rurale (IPAR), PANAFRICARE, l’AFARD (Réseau des femmes africaines pour la recherche et le développement), LEGS AFRICA, l’Alliance pour la Refondation de la Gouvernance en Afrique (ARGA), West Africa Think tank (WATHI), OXFAM, dont la vocation est de travailler à la souveraineté intellectuelle du continent et à redonner aux institutions et citoyens africains la capacité de projection vers l’avenir selon leurs propres imaginaires et intérêts.

Devant le kaléidoscope de rapports sur l’Afrique classant les pays du continent selon des critères et indicateurs exogènes et néolibéraux (Doing Business, PIB, indicateurs d’austérité, réduction des dépenses publiques, service de la dette extérieure, etc.), le RASA travaille au renversement idéologique et épistémologique des analyses sur le continent, à l’approfondissement et la diversification des enjeux et domaines adressés, et des indicateurs de mesure des progrès et de la souveraineté des africains. Porté également par des personnalités citoyennes, politiques et scientifiques africains de haut niveau, cette initiative élabore des Rapports qui reflètent réellement la sensibilité et le vécu des africains dans les différents milieux où ils se trouvent.

Son  objectif  est  de  contribuer,  de  manière  décisive,  à  la  consolidation  des transformations à l’œuvre dans les sociétés et institutions africaines vers l’autonomie et la souveraineté. Il s’agit de rendre visibles les dynamiques et mutations à l’œuvre sur le continent, notamment celles qui sont portées par les africains dans leur majorité et leur diversité. Le RASA veut, par ce biais, renforcer les véritables transformations sociétales qui sont irriguées par un esprit décomplexé et des capacités d’innovation et de conquête de leur autonomie dont rendent compte trop peu les rapports sur l’Afrique et leurs instruments.

Ainsi, les débats dans les espaces de définition des stratégies et/ou politiques seront alimentés et enrichis par des connaissances endogènes qui font sens pour les africains et toute autre donnée pertinente et probante. Ces dernières seront produites sur une base crédible qui valorisent les innovations propres aux africains et renforcent leur autonomisation.

Le RASA se veut être également une réponse aux insuffisances des capacités prospectives des institutions africaines et des acteurs qui sont les moteurs des dynamiques du continent. Il va informer les projections africaines sur le futur dans un contexte de retour à la planification à long terme aux échelles nationales et continentales.

Après deux premiers numéros (Zéro et Un) qui ont positionné le Rapport dans sa vision et ses objectifs scientifiques et stratégiques ainsi que sur les orientations thématiques par lesquelles l’Afrique des alternatives et des ruptures doit être analysée à la lumière des basculements du contexte international et continental. C’est ce qu’ambitionne le numéro Deux à travers cet appel à contributions. Sa publication est prévue en 2023. Il constituera un cadre de consolidation, d’affinement, d’inculturation et d’appropriation des réflexions prospectives sur le devenir souhaitable des sociétés et États africains au moment où le continent et sa jeunesse brûlent d’une nouvelle exigence impatiente et ambitieuse autour de sa souveraineté. Alors que les autres peuples expérimentent les effets négatifs de la crise du néolibéralisme (inflation, rupture d’approvisionnement, extrémismes et enfermement sur soi, chômage, changements climatiques, etc.) dans un contexte de guerre en Ukraine qui impacte leur vie au quotidien, l’Afrique a l’opportunité de consolider ses mécanismes de résistance et de résilience et surtout de se forger enfin un destin d’émancipation économique et politique sur la base de ses ressources matérielles et immatérielles.

Alors  que  les  autres  peuples expérimentent les effets négatifs de la crise  du  néolibéralisme  (inflation, rupture  d’approvisionnement, extrémismes et enfermement sur soi, chômage,  changements  climatiques, etc.) dans un contexte de guerre en Ukraine  qui  impacte  leur  vie  au quotidien, l’Afrique a l’opportunité de consolider   ses   mécanismes   de résistance et de résilience et surtout de se   forger   enfin   un   destin d’émancipation    économique    et politique sur la base de ses ressources matérielles et immatérielles.

Dans un contexte où le capitalocène montre plus que jamais des signes de basculement dramatique (changements environnementaux globaux, destructions de milieux naturels, apparition de pandémies, pertes de biodiversité, fonte des glaciers, acidification des océans, etc.), l’Afrique doit se repenser sans cesse par rapport à son devenir interne, en articulation avec le monde.

De ce point de vue, la pandémie à Coronavirus (Covid-19) avec ses impacts sanitaires, économiques et sociaux substantiels ainsi que la guerre en Ukraine, constituent des révélateurs de l’état réel de dépendance du continent et un marqueur de toute analyse sincère et objective. Les crises politiques et sécuritaires internes à l’Afrique et leurs conséquences dans les économies réelles et les solidarités d’approvisionnement transfrontalières, démontrent la force des liens entre pays du continent tout autant que  leur  soumission  au  marché  international  dans  lequel  ils  subissent  les conséquences de la guerre économique et du retour en force du protectionnisme. Le continent africain redevient un enjeu géopolitique de premier plan où s’expriment les jeux d’influences et la course aux ressources naturelles.

La Souveraineté devient plus que jamais la priorité à toutes les échelles (individuelle, communautaire, locale, nationale et continentale). Elle passera par la déconnexion progressive,  la  mise  au  travail  de  l’émergence  de  son  propre  marché  de consommateurs, l’autonomie d’arbitrage et de décision, l’identification des forces sociales pouvant contribuer à la mise en œuvre du renversement des facteurs externes, au changement de statut de loi de la valeur en la faisant dépérir, et en s’associant à une longue transition planétaire. Mais la déconnexion doit être combinée avec une reconnexion aux réalités du bas, à une meilleure compréhension de nous-mêmes, des besoins de notre continent, de ses intérêts et de ceux de la majorité de ses habitants.

Le RASA doit permettre de mesurer à travers de nouveaux prismes, comme les souverainetés (philosophique, culturelle, économique, monétaire, politique, sécuritaire, environnementale), l’autonomie, la déconnexion, les innovations frugales, les boucles locales, le panafricanisme, les défis réels, les gains et les écarts des sociétés africaines face à l’hégémonisme et l’exclusivisme du système capitaliste néolibéral.

Il s’agit de faire l’état des lieux du continent sur 2 ans avec des statistiques, une recherche spécifique, des études monographiques et/ou biographiques, des études pays, des positions en lien avec l’actualité pour partager une analyse africaine des progrès de l’Afrique par rapport à la trajectoire que nos institutions et nos sociétés se sont souverainement tracées.

Le RASA numéro 2 sera élaboré autour de plusieurs questionnements :

QUELLE VISION PROSPECTIVE DE L’AFRIQUE DANS LA NOUVELLE GÉOPOLITIQUE MONDIALE

  • Face à une revanche des Nations, l’inanité d’une gouvernance mondiale et la remise en question de la notion de pôle, quel positionnement gagnant pour l’Afrique ?
  • A partir de quelle vision rétrospective et prospective peut-on définir une approche plus offensive pour l’Afrique ?
  • Quelle recomposition des alliances dans un contexte de course à la « dépossession» ou au « partenariat » dans les zones comme le Sahel, et d’avancée de la Russie et des autres partenaires ?

 L’UNION AFRICAINE ET SES STRATÉGIES SONT-ELLES À LA HAUTEUR DES ENJEUX ? 

Dans quelle mesure l’Union Africaine et ses orientations et programmes (Agenda 2063,  Zlecaf,  Nepad,  Vision  Minière  Africaine,  souveraineté  alimentaire,  PIDA, Passeport Africain, etc.) contribuent-ils à rompre l’hégémonie des pays dominants et à infléchir les tendances vers la souveraineté politique du continent ?

Comment se mettent en place les réformes politiques, institutionnelles et sociétales en Afrique pour lutter contre la domination étrangère et se doter de capacités prospectives et de réformes économiques souveraines ?

L’UNION AFRICAINE ET SES STRATÉGIES SONT-ELLES À LA HAUTEUR DES ENJEUX ?

  • Dans quelle mesure l’Union Africaine et ses orientations et programmes (Agenda 2063,  Zlecaf,  Nepad,  Vision  Minière  Africaine,  souveraineté  alimentaire,  PIDA, Passeport Africain, etc.) contribuent-ils à rompre l’hégémonie des pays dominants et à infléchir les tendances vers la souveraineté politique du continent ?
  • Comment  se  mettent  en  place  les  réformes  politiques,  institutionnelles  et sociétales en Afrique pour lutter contre la domination étrangère et se doter de capacités prospectives et de réformes économiques souveraines ?
  • Quel sens donnons-nous à l’essoufflement de la démocratie postcoloniale et les crises politiques récurrentes, qui contribuent à la déstabilisation des États et des nations ?
  • Comment inventer de nouveaux projets sociétaux et refonder des États légitimes et viables pour l’Afrique du futur ?

REPENSER  LA  «  DÉCONNEXION  »  DE  L’AFRIQUE  DANS  UN  CONTEXTE  DE BOULEVERSEMENTS INTERNATIONAUX

  • Quel contenu donner à la « déconnexion » dans ce nouveau contexte de remise en question (par les GAFAM et les pays émergents) et de dispersion de la puissance ?
  • Quelle « reconnexion » culturelle, économique, sociale et écologique intrinsèque à l’Afrique quant à sa résilience aux crises ? Comment articuler les catastrophes climatiques subies par l’Afrique avec la justice environnementale pour mieux revendiquer  les  réparations  et  compensations  de  la  surexploitation  et  de l’irresponsabilité des pays du nord ?
  • Quels basculements ou ruptures vers la souveraineté alimentaire et nutritionnelle et l’industrialisation transformative ?
  • Quelles sont les modalités d’une émancipation énergétique et écologique contre l’impérialisme et l’extractivisme ?
  • Quelle analyse faire sur le tarissement des moyens financiers pour les États, le maintien des équilibres économiques, les filets sociaux contre le renchérissement des produits de première nécessité en rapport avec la guerre en Ukraine, sur la mobilisation des ressources internes, notamment les leviers comme la fiscalité, les flux financiers illicites, etc. ?

LES FEMMES ET LES JEUNES, LEVIERS DES TRANSFORMATIONS ENDOGÈNES

  • Quel est le sens des transformations à l’œuvre au sein des sociétés africaines avec des jeunes qui sont à la fois une majorité démographique et une minorité sociologique et politique, développant des comportements de plus en plus anomiques et hors normes ? Rupture différencialiste ou transition vers des transformations démocratiques dans les sociétés ?
  • Comment s’élabore la résilience aux crises pratiquée par les femmes? Comment en tirer des modèles et bonnes pratiques réplicables ?
  • Interroger l’impact des filets de sécurité sur les femmes, notamment en cas d’affaiblissement ou d’échec de leurs entreprises qui peuvent être déstructurant pour les sociétés africaines.
  • Quelle est la dynamique des mouvements sociaux sur le continent en rapport avec le renouvellement des luttes sociales et la capacité d’adaptation, d’innovation et de résistance des jeunes et des femmes du continent ?

ENTRE « CE QUI COMPTE » ET « CE QUE L’ON COMPTE » : L’AFRIQUE À LA RECHERCHE D’INDICATEURS DE MESURE PROPRES À SES SOCIÉTÉS

  • Analyse de l’inadéquation des instruments et indicateurs de mesure du progrès individuel et collectif classiques par rapport aux sociétés africaines ?
  • Quels sont les termes des indicateurs de souveraineté pour mesurer les gains d’autonomie  basés  sur  les  innovations  sociales,  économiques,  culturelles, techniques, etc.
  • Comment  les  chercheurs  du  RASA  et  contributeurs  redéfinissent  des méthodologies alternatives au PIB et aux orientations orthodoxes néolibérales des institutions internationales ?
  • De  quelle  manière  l’Afrique permet   de   réinterroger l’égalité des sexes par le biais d’une nouvelle évaluation du « travail  non  rémunéré »,  qui n’est actuellement ni évalué ni comptabilisé dans le PIB ?
  • Comment  comptabiliser  et analyser le PIB en relation avec   le   réchauffement climatique – en particulier les émissions de gaz à effet de serre qui nuisent au climat mondial  avec  les  pires conséquences pour l’Afrique – et   la   conservation   des ressources naturelles ?

Nous appelons des contributions de chercheurs, penseurs, institutions de recherche, think tanks, acteurs, professionnels du développement, etc. autour des questionnements énoncés ci-dessus. Les contributions peuvent concerner des pays, des régions ou le continent tout entier et rendre compte quantitativement et qualitativement des mutations et transformations à l’œuvre en Afrique. Elles doivent valoriser des innovations émancipatrices, des stratégies et politiques de résilience ou de résistance aux logiques néolibérales, et refléter les singularités africaines.

Les contributions ne doivent pas dépasser 12 pages en interligne simple avec une police de 12 en Times new Roman. Les propositions de contribution doivent préciser

: le format de la contribution proposée (modélisation théorique, étude de cas, réflexion critique, partage d’expériences, participation table-ronde, monographie, biographie) ; le sujet traité et l’apport en savoirs et connaissances empiriques ou scientifiques. Pour les contributions à vocation scientifique, inclure la méthodologie et la bibliographie. Les contributions peuvent comporter des schémas, figures, cartes.

La date limite de dépôt des propositions de contribution est fixée au 30 avril 2023. A la suite, le comité scientifique et le secrétariat permanent du RASA vous enverront leurs appréciations  et validations. La date limite de pôt des contributions sera le 30 juin 2023.

Solidarité panafricaine !

Format PDF -APPEL A CONTRIBUTION RASA

16 ͣ Assembleia Geral do CODESRIA Chamada para resumos e comunicações

4 a 8 de Dezembro de 2023Dacar, Senegal Tema: As Ciências Sociais e a “Pandemia” em África

O Conselho para o Desenvolvimento da Pesquisa em Ciências Sociais em África (CODESRIA) realizará a 16 ͣ Assembleia Geral em Dacar, Senegal, de 4 a 8 de Dezembro de 2023. O Conselho escolheu o tema “As Ciências Sociais e a Pandemia em África” para esta edição da sua Assembleia Geral trienal. A Assembleia traduz-se na combinação da conferência acadêmica com uma reunião de negócios, em que os membros do CODESRIA discutem, entre outras coisas, o desempenho do Conselho, e os que se encontram em “situação regular” elegem o novo Comité Executivo. Esta edição da Assembleia irá também coincidir com o Cinquentenário da fundação do Conselho. A Assembleia chega num momento caraterizado por um contexto global de pandemia do COVID-19. A pandemia representa, para além do seu significado estritamente biomédico, um momento epistémico com implicações relevantes em termos da produção de conhecimento, quer em termos globais ou mais especificamente África. É um momento repleto de possibilidades para se pensar o sentido do trabalho acadêmico e de como os seus caminhos foram definidos e redefinidos a partir do esforço intelectual. É um momento em que a área das ciências sociais e humanas é objeto de” mudanças significativas em termos sociopolíticos e económicos. Não só as grandes potências estão a enfrentar sérios desafios económicos, como existe também um acerto de contas a ocorrer no campo político. A experiência democrática foi enfraquecida por uma reação agressiva (,) no cerne das democracias liberais. As realidades sociais e as consequências da pandemia do COVID-19, bem como as exigências fiscais impostas às economias, traduzem-se numa crise económica global e numa retaliação política contra a democracia em algumas partes do mundo, o que levanta questões importantes para as ciências sociais e humanas. Essas interrupções convidam a repensar as metodologias, a fim de compreender as rápidas mudanças sociais e se essas mudanças anunciam transformações sociais significativas.  No cerne do mito da origem da pandemia estão duas versões: a primeira, que o vírus surgiu como consequência não intencional de um processo de pesquisa mal sucedido, e a segunda, que foi deliberadamente fabricado por cientistas. Existe ainda uma terceira versão segundo a qual o vírus terá resultado do contágio do ser humano por uma espécie selvagem. O foco na origem do vírus, isto é, o momento do “pecado original”, por mais importante que seja, oferece pouco espaço para explorar os desafios fundamentais. Oculta um foco mais crítico na disseminação global e, mais importante para nós, o seu impacto em África. Pior ainda, a propagação do vírus ficou, ocasionalmente, refém de outra pandemia: a interminável contestação pela “verdade da questão”, rodeada de suposições e especulações não verificadas. Tais especulações influenciaram significativamente a narrativa posterior da pandemia, demarcaram seus contornos e impediram avanços no sentido do controlo e prevenção. Mesmo durante a proliferação da “pandemia” de “fake News”, algumas questões significativas e até desconfortáveis foram levantadas sobre histórias de pesquisas científicas não éticas, sobre as implicações da investigação científica das atrocidades em massa, e a exploração e abuso de populações. Paralelamente, existe a questão da Big Pharma que está aparentemente ligada ao impulso do superlucro dos desafios predominantes em termos médicos e de saúde. A produção de conhecimento com base na corrida para inventar curas e vacinas com a finalidade de entender as respostas da sociedade ao surto, justificou a busca por um “retorno ao normal”. Todas essas dinâmicas se deram num contexto de intensos debates sobre a autoridade da ciência e a legitimidade do produtor de conhecimento. Enquanto para alguns, os produtores de conhecimento carregam esperança em tempos de profundo desespero, para outros eles atraem o mundo para um caminho distópico. Esta pandemia foi, portanto, marcada por perspectivas tentadoras em termos de reorganização do conhecimento. Os dilemas, incluindo o negacionismo pandémico, obrigaram a um reconhecimento do papel que as ciências sociais e humanas podem desempenhar na questão de dar sentido à dinâmica da pandemia, inclusive em saber como lidar com surtos de doenças e compreender a natureza multifacetada de sua propagação, mutação e efeitos. No entanto, as ciências sociais ainda são, frequentemente, percebidas como subsidiárias de STEM- áreas de estudos que só interessa invocar quando as ciências naturais e biológicas encontram obstáculos intransponíveis. Persiste a necessidade de entender a pandemia como uma realidade sociopolítica e não biomédica. Isso exige repensar a permanente compartimentalização dos campos de conhecimento e romper as fronteiras disciplinares através de estruturas interdisciplinares ou transdisciplinares. A evolução da pandemia de COVID-19 em África, com números de casos e de mortes abaixo do esperado, intrigou o mundo. O semanário “The Economist”, por exemplo, expressando dúvidas sobre o número de mortos anunciados pelos países africanos, chegou à conclusão de que o número global estimado de mortes por COVID-19 era de, pelo menos, 2,1 a 3,8 vezes maior do que os números oficiais. As incertezas sobre o número global de mortes resultantes do COVID-19 e a multiplicidade de hipóteses levantadas para explicar o problema merecem ser exploradas. Ainda assim, sabemos o suficiente para argumentar que as expectativas de que a pandemia evoluiria em África de forma diferente daquela que, de fato, aconteceu, exige uma nova postura no sentido de questionar a reiterada representação académica e da esfera pública do continente como um lugar de carência, de desastre/tragédia, de incompetência e de desamparo. O resultado até então alcançado obriga a repensar a atual tendência de olhar para a pandemia a partir da lente da biomedicina, para pensar nela usando a metáfora da disrupção. Isso, por sua vez, introduziu uma nova forma de olhar para o futuro: em vez de um “regresso à normalidade”, a ênfase é colocada na mudança para um “novo normal”. É o reconhecimento de que, na base da ruptura e descontinuidade que caracterizaram a pandemia em esferas profundamente íntimas e na esfera pública, reside a velha ingenuidade e os mecanismos de adaptação que as populações africanas têm usado com sucesso para lidar com problemas de saúde, sociais, políticos e ambientais. Fatores estruturais profundos como pobreza, desigualdade de género, xenofobia e abuso da autoridade do estado, não apenas em África, como também no resto do mundo, determinaram de forma significativa o curso da pandemia. Paralelamente, existem desigualdades sociais evidentes na distribuição das vacinas, o “apartheid da vacina”, lembrando às economias em desenvolvimento que elas estão por sua conta. Ainda pior foram os exemplos da duplicidade europeia que se manifestaram em questões sobre direitos de propriedade intelectual, do acesso ao tratamento e de distribuição de equipamentos para produzir vacinas e realizar testes.Na maioria dos casos, a preferência em utilizar as estruturas locais africanas para montar kits produzidos no exterior ao invés de as usar como locais de produção, contribui para atrofiar, corroer ou minar a base produtiva das economias africanas, incluindo algumas como a África do Sul, com capacidade para lidar com este tipo de tarefas. Em última análise, essas experiências levantam a questão de até que ponto a pandemia alterou a dinâmica social em vez de reforçar estruturas e processos preexistentes. Ou a pandemia terá reformulado esses fatores estruturais sem que os pudesse previr? O que está em jogo é a capacidade dos estudiosos das ciências sociais e humanas para interrogar estruturas profundas e a sua capacidade de resistir a choques, bem como de tolerar, de disfarçar e até mesmo de beneficiar de solavancos. Como momento epistémico, a pandemia representa um evento importante que ajuda a ler e questionar a evolução da pesquisa social. Muito se tem falado sobre a necessidade de estudos nas ciências sociais e humanas para provar a sua relevância, auxiliando as sociedades a restaurar o próprio futuro. A pandemia também apresenta uma excelente oportunidade para questionar as condições de possibilidade de trabalho nesses campos académicos em tempos de crise. Se resistirmos ao impulso de classificar a pandemia como um evento excecional e, em vez disso, optarmos por usá-la como uma lente para entender a vida em África (e no resto do mundo) como a negociação quase constante de uma miríade de crises (ambiental, financeira, económica, social e política), então o que poderia emergir seria um interessante questionamento sobre o futuro das ciências sociais e humanas. No intuito explorar/fazer uso ciências sociais e humanas neste momento de transição, o CODESRIA convida a apresentar trabalhos que usem a pandemia como prisma para aprofundar a produção de conhecimento na área das ciências sociais e humanas em e sobre África; ou que empreguem as ciências sociais e humanas como estrutura para dar sentido à pandemia, focando-se sobretudo nas formas como processos e dinâmicas de longa duração são definidos, influenciados e se manifestam durante evento. Também convidamos a apresentar trabalhos que, para além de interpretar a noção de pandemia, se foquem na metáfora da pandemia como um estado de crise devastadora e de declínio, que muitas vezes caracterizou setores-chave da política e economia africanas, desde setores como a educação e saúde, a setores como as obras públicas e mineração, historicamente pouco regulamentados. Os conflitos que persistem em algumas regiões africanas refletem essa pandemia metafórica na qual os interesses locais e as suas ligações com as cadeias globais, perturbaram as comunidades, destruíram o meio ambiente, minaram os meios de subsistência e transformaram a vida das pessoas experiência de “pandemia esmagadora”.  O Conselho convida a apresentar trabalhos que vertam sobre os seguintes temas:
  1. Ciências Sociais e Humanas em tempos de crise
  2. Pandemia como metáfora de rupturas na sociedade
  3. História, epidemias e pandemias
  4. Recriando a experiência da pandemia
  5. Pandemia e interdisciplinaridade
  6. Perspetivas africanas sobre epidemias e pandemias
  7. Conhecimento, artes e epidemias
  8. Escrevendo sobre a pandemia
  9. Epidemias e desigualdades
  10. Estrutura, agência e evolução de epidemias
  11. A dimensão de género sobre epidemias e pandemias
  12. Pandemias, identidade e a questão da cidadania
  13. Doença, viagem e movimento
  14. Pandemias, trabalho e meios de subsistência em África
  15. Pandemias, epidemias e imperativos de transformação social
  16. Os outros contágios: além da biomédica
  17. Reflexões sobre idade e pandemias
  18. Pandemias na era digital
  19. Os média/mídia e a pandemia
 Os/as interessados/as em participar na 16 ͣ Assembleia Geral, apresentando trabalhos ou como organizadores de painéis, são convidados a enviar resumos ou propostas de painéis até 22 de Abril de 2023. O Conselho entrará em contato com os autores dos resumos aprovados até 22 de Maio de 2023 e os textos finais deverão ser enviados até o dia 22 de Julho de 2023. O Conselho informará os candidatos aprovados até 06 de Setembro de 2023. Os resumos enviados não deverão exceder as 500 palavras e as propostas de painel não deverão exceder as 800 palavras. Cada autor/a deve indicar de forma clara o sub-tema no qual o resumo ou proposta estão integrados. Todas as candidaturas devem ser submetidas através da página web    https://16thgeneralassembly.codesria.org  Não serão aceites envios por e-mail.

الجمعية العامة السادسة عشرة لمجلس تنمية البحوث الاجتماعية

 

من 4 إلى غاية 8 دجنبر2023

داكار، السنغال

موضوع: العلوم الاجتماعية والجائحةفي أفريقيا

تستضيف العاصمة السنغالية داكار الجمعية العامة لمجلس تنمية البحوث الاجتماعية في أفريقيا في نسختها السادسة عشرة، وذلك في الأيام الممتدة ما بين الرابع والثامن من شهر دجنبر 2023. وقد اختار المجلس « العلوم الاجتماعية وعلاقتها بالأوبئة في أفريقيا » كموضوع لهذه الدورة التي تعقد كل ثلاث سنوات. وستزاوج الجمعية في فعالياتها بين مؤتمرات أكاديمية واجتماعات عمل حيث سيناقش الأعضاء عدة نقاط من بينها: عمل المجلس والمرشحون المؤهلون لتكوين لجنة تنفيذية جديدة. كما ستتزامن النسخة السادسة عشرة أيضا مع الذكرى الخمسين لتأسيس هذا المجلس.

 

وتنعقد هذه الجمعية أيضا في ظل جائحة كوفيد-19 التي اجتاحت العالم بأسره. فإلى جانب الأهمية الطبية الحيوية لهذه الجائحة، هناك أيضا الأهمية الإبيستيمولوجية والمتمثلة في التأثيرات الكبيرة لها على إنتاج المعرفة في العالم وفي أفريقيا خاصة. إذ يعتبر سياق هذا الوباء أرضا خصبة لفهم كيفية تبلور المنح الدراسية وتأسيسها وتتبع مسارها وإعادة تشكيله من خلال العمل الفكري. ففي خضم هذا السياق، تصارع المنح الدراسية الخاصة بالعلوم الاجتماعية والعلوم الإنسانية التحولات الاجتماعية والسياسية والاقتصادية المهمة التي يشهدها المجتمع اليوم. إن التحديات التي تواجه القوى العالمية الكبرى اليوم ليست فقط ذات طابع اقتصادي، بل هناك أخرى ذات طابع سياسي من قبل تصفية حسابات سياسية. فقد أضعفت ردات الفعل العدوانية والمحافظة والمتعصبة داخل الديمقراطيات الليبرالية، التجربة الديمقراطية. لينتج عن كل هذه الحقائق الاجتماعية المعاشة، إضافة إلى مخلفات جائحة كورونا والمقتضيات المالية المفروضة على اقتصادات الدول اليوم، تراجع اقتصادي عالمي وانتقام سياسي من الديمقراطية في بعض أقطار العالم، مما يدفع العلوم الاجتماعية والإنسانية من إثارة أسئلة محورية حول ما يحدث. فكل هذا الاضطراب يدعو إلى إعادة النظر في منهجيات فهم التغيرات السريعة في المجتمع وإذا ما كانت حقا هذه التغيرات تعيد تشكيله وتشكله.

 

أما فيما يخص أصل الوباء وتكونه، فهنالك أسطورتين تتداولهما الألسن، الأولى تقول بأن فيروس كورونا كان نتاج تجربة علمية خاطئة فقط، والثانية تقول بأنه فيروس متعمد اختلقه بعض العلماء. كما أن هناك قصة مبتدعة أخرى مفادها أن الفيروس قد انتقل للبشر من إحدى الحيوانات البرية. وبغض النظر عن حقيقة مما سبق، فإن التركيز على أصل الفيروس (بمعنى آخر مهد الخطيئة الأصلية) ومهما كان مهما، إلا أنه لا يوفر سوى أجوبة لأسئلة ضئيلة حول التحديات الحالية التي نتجت عن هذا الفيروس. إذ يجب التركيز أكثر على انتشاره في العالم بشكل عام، والأهم من ذلك بالنسبة لنا، تأثيره على القارة الأفريقية خصوصا. لكن الأسوء من كل هذا، أنه قد أسفر عن انتشار هذه الجائحة « جائحة » أخرى ألا وهي: الصراع الدائم حول من يملك حقا «حقيقة الفيروس »، حقيقة غارقة في بحر من الافتراضات والتكهنات التي لم يتم أبدا التحقق من صحتها. وقد أثر ذلك بشكل كبير على فهم الوباء وتبين حدوده، كما أعاق عملية مكافحته والوقاية منه. وحتى في زمن انتشار « وباء » « الأخبار الزائفة »، أثيرت بعض الأسئلة المحورية، والمزعجة أحيانا أيضا، حول تاريخ البحث العلمي غير الأخلاقي، والدور الذي لعبته الاكتشافات العلمية في الجرائم الإنسانية، والاستغلال والإساءات التي طالت بعض الشعوب دون غيرها باسم العلم وتقدمه. وكذا مسؤولية شركات الأدوية الكبرى التي تستفيد من الوضع الصحي الراهن وتحدياته من أجل مضاعفة أرباحها. إن الركيزة الأساسية للإنتاج المعرفي هي التسابق على ابتكار علاجات ولقاحات وفهم الاستجابات المجتمعية لتفشي الوباء، وتزعم البحث عن الطريقة المثلى « للعودة إلى الوضع الطبيعي ». وقد لعبت كل هذه الديناميكيات دورها على خلفية نقاشات مكثفة حول سلطة العلم وشرعية منتجي المعرفة. فبينما يرى البعض هؤلاء المنتجين يحملون بصيص أمل في زمن ميؤوس منه، يراهم البعض يقودون العالم نحو هلاكه.

 

هكذا نرى بأن جائحة كوفيد-2019 قد ألاحت في الأفق ضرورة إعادة هيكلة إنتاج المعرفة. حيث فرضت المطبات التي وقع فيها العالم، بما فيها إنكار وجود الوباء تماما، حتمية الاعتراف بالدور الذي يمكن للعلوم الاجتماعية والسياسية أن تلعبه في فهم ديناميكيات الجائحة بما في ذلك كيفية التعامل مع تفشي الأمراض وتسليط الضوء على تعدد طرق وطبيعة انتشارها وكذا طفراتها وآثارها. ومع ذلك، لا يزال ينظر إلى العلوم الاجتماعية والإنسانية في الكثير من الأحيان نظرة دونية، وعلى أنها مجرد فروع ثانوية لتخصصات علمية أساسية كالرياضيات والهندسة وغيرها، وأنها لا تستحق أن تؤخذ على محمل الجلد وتعامل كمجال دراسة محض إلا عندما تصل العلوم الطبيعية والبيولوجية إلى طريق مسدود. غير أنه اليوم أصبحت الحاجة الملحة إلى فهم الوباء وإدراكه كحقيقة اجتماعية سياسية بدلا من كونه حقيقة بيولوجية وحسب. وهذا ما يستدعي إعادة النظر في التقسيم الإشكالي الدائم لمجالات المعرفة والحدود التي تفصل بينها وذلك من خلال ما يصطلح عليه الأطر المتعددة التخصصات.

 

حير تطور وباء كوفيد-2019 في أفريقيا، المقترن بعدد إصابات ووفيات مسجلة أقل من المتوقع، العالم بأسره. فعلى سبيل المثال، أعربت مجلة الإيكونيميست « The ECONOMIST  » عن شكها في حقيقة عدد الوفيات المبلغ عنه من لدن البلدان الأفريقية، بل حتى أنها ارتأت نمذجة استنتجت من خلالها ما مفاده أن العدد التقديري للوفيات الذي كان يجب الإبلاغ عنه هو على الأقل 2.1 إلى 3.8 مرة أكثر الأرقام الرسمية المدلى بها. لا يمكننا إطلاقا التأكد من صحة عدد الوفيات الذي خلفته الجائحة على مستوى العالم، ويجدر البحث في الفرضيات المتعددة المقترحة لإجراء كل هذه الحسابات. غير أننا نملك ما يكفي من المعلومات لنجزم بأن كل تلك التوقعات القائلة بأن الوباء سوف يعرف طفرة جديدة أقوى من ذي قبلها في أفريقيا وسيسلك منحى آخر على خلاف سابقه، ما هي إلا إصرار من الباحثين والجمع العام على الحفاظ على تلك الصورة النمطية للقارة الأفريقية والمتمثلة في كونها قارة ناقصة وعاجزة ومنعدمة الكفاءات ومهدا للكوارث. بالتالي، تفرض هذه النتيجة إعادة النظر في تحليل هذا الوباء من منظور الطب الحيوي أولا، ولكن بدلا من ذلك، النظر إليه كاستعارة اضطرابية. وقد أدى هذا بدوره إلى تغيير طريقة النظر إلى المستقبل، فبدلا من « العودة إلى الوضع الطبيعي »، أصبح اليوم يتحدث عن الانتقال إلى « الوضع الطبيعي الجديد ».

 

وما هذا إلا اعتراف بتلك البراعة الأفريقية وآليات التكيف التي طورتها الشعوب الأفريقية أثناء تعاملها مع الأزمات الصحية والاجتماعية والسياسية والبيئية الفارطة. لقد كان للعوامل الهيكلية العميقة، ليس في أفريقيا فقط بل في العالم أجمعه، دور مهم في تغيير تشكيل مسار الوباء، كالفقر وعدم المساواة بين الجنسين والشطط في استخدام السلطة وتعمق الإيديولوجيا الأصلانية. ناهيك عن الفوارق الواضحة في عملية توزيع اللقاحات والتي تجلت بشكل واضح مع « اللقاح العنصري » الذي جاء ليذكر الاقتصادات النامية بأن المنصة الدولية قد تخلت عنها وأنها لاحول لها ولا قوة. كذلك، كان هذا سياقا مناسبا لتتجلى الازدواجية الأوروبية في أبشع صورها والمتمثلة في التساؤلات المثارة حول الملكية الفكرية وربطها بمشكلة الحق في التداوي وتوزيع أدوات اختبار الفيروسات واللقاحات. لقد ساهم ارتياء استخدام القواعد الأفريقية لتجميع معطيات منتجة في مكان آخر بدل تجميعها في موطنها الأصلي، إلى إعاقة النمو وتآكل أو تقويض البنيات الإنتاجية للاقتصادات الأفريقية بما فيها تلك الدول المزدهرة اقتصاديا كجنوب أفريقيا. تؤدي كل هذه التجارب في نهاية المطاف إلى التساؤل إلى أي مدى ساهم الوباء أساسا في إعادة تشكيل الديناميكيات الاجتماعية بدلا من تعزيز وتقوية الهياكل والمساطر المعمول بها منذ زمن. أم أن الوباء أعاد تشكيل هذه العوامل الهيكلية بطريقة غير مسبوقة لم تكن أبدا في الحسبان؟ وهنا يأتي دور منح العلوم الاجتماعية والإنسانية الدراسية وقدرتها على البحث في أعماق هذه الهياكل عن الأجوبة الشافية وتمكنها من الصمود أمام الأزمات المشابهة وتحملها، بل والخروج منها بدروس مستفادة، كل هذا وهي تخفي معالمها عن الآخرين.

 

تعتبر هذه الجائحة حدثا أبستمولوجيا مهما يسمح بتحليل والتساؤل حول مدى تقدم وتطور البحوث الاجتماعية. مما يبين مجددا الحاجة الماسة لمنح العلوم الاجتماعية والإنسانية إلى فرض نفسها من خلال تقديم يد العون للمجتمعات واسترجاع مستقبل طبيعي. تعتبر هذه الجائحة أيضا سياقا ممتازا لتسجيل ظروف عمل هذه المنح في أوقات الأزمات. فإذا استطعنا مقاومة تلك الرغبة الدفينة التي تحاول دائما تصوير الوباء على أنه حدث استثنائي، وتعاملنا معه بدلا من ذلك، على أنه فرصة وجب علينا أن نستغلها لفهم الحياة في أفريقيا (وبقية العالم). فالحياة الأفريقية، حياة فريدة بالفعل تميزها تداخل الأزمات فيما بينها: البيئية والمالية والاقتصادية والاجتماعية والسياسية… وستكون النتيجة المخلوص بها من كل ما سبق تمثلا واضحا لمستقبل العلوم الاجتماعية والإنسانية.

 

يخص مجلس تنمية البحوث الاجتماعية في أفريقيا في نسخته السادسة عشرة، وفي إطار بروتوكول التواصل الآمن SSH، دعوته لكل الأبحاث التي جعلت من الوباء ركيزة أساسية للبحث في إنتاج العلوم الاجتماعية والإنسانية المعرفي الأفريقي. وتشمل دعوتها أيضا الأبحاث التي حاولت فهم الجائحة من منظور العلوم الاجتماعية والإنسانية وركزت بشكل خاص على تأثير هذه الجائحة على تشكيل وتشكل الديناميكيات الطويلة الأمد. بالإضافة إلى الأبحاث التي تستخدم الجائحة كسياق مستعار لدراسة التراجع والانحدار الذي عرفته القطاعات الرئيسية للدول الأفريقية مثل قطاعات التعليم والصحة والسياسة والاقتصاد، فضلا عن مشاكل التعدين والعمالة الراجعة للتسيير والتدبير السيئين. إن هذا السياق المستعار للجائحة هو ما تعكسه اليوم الصراعات القائمة في بعض المناطق الأفريقية والتي رجحت فيها كفة المصالح المحلية على حساب المجتمعات والبيئة وتضييق أخناق العيش على المواطنين، مما جعل تجربة هذا النوع من « الجائحة » تجربة قاسية بكل المعاني.

 

أما فيما يخص الأبحاث المعنية بدعوة مجلس تنمية البحوث الاجتماعية في أفريقيا، فيجب أن تصب في المواضيع التالية:

 

1- العلوم الاجتماعية والإنسانية في أوقات الأزمات

2-  الأوبئة كسياق مستعار للكشف عن الاضطرابات الحقيقية للمجتمعات

3-  تاريخ الأمراض والأوبئة

4-  إعادة خلق التجربة الوبائية

5- الجائحة وتعدد التخصصات

6- المنظور الأفريقي للأمراض والأوبئة

7- المعرفة والفنون والأوبئة

8- الكتابة عن الأوبئة

9- الأوبئة وعدم المساواة

10- الهيكلة والفاعلية وتطور الأوبئة

11- البعد الجنساني للأمراض والأوبئة

12- الأوبئة والهوية وقضية المواطنة

13- الأمراض والسفر والتنقل

14- الأوبئة والعمل وسبل العيش في أفريقيا

15- الأمراض والأوبئة وحتمية التحولات الاجتماعية

16- العدوى الأخرى: ما وراء الطب الحيوي

17- تأملات في مدى الحياة والأوبئة

18- الجائحة في عصر الرقمنة

19- الإعلام والوباء

 

على الذين يرغبون في المشاركة في الجمعية العامة في نسختها السادسة عشرة لتقديم أبحاثهم أو تنشيط الاجتماعات وتنظيمها، أن يقدموا ملخصات أبحاثهم أو مقترحات اللجان قبل 15 أبريل 2023.

 

سيراسل المجلس المقبولين منهم بحلول 15 يمكن 2023، لتقديم أوراقهم بتاريخ 15 يوليو 2023. سيبلغ المجلس المترشحين الناجحين بصفة رسمية يوم30 غشت 2023. يجب ألا تتجاوز ملخصات الأبحاث 500 كلمة بينما يجب ألا تتجاوز مقترحات اللجان 800 كلمة. كما يجب أن يشير كل منها بوضوح إلى الموضوع المتفرع منه المذكور أعلاه.

 

يجب تقديم كل الملفات عبر البوابة الإلكترونية،   https://16thgeneralassembly.codesria.org/

وسيتم رفض كل ملف جاء عن طريق البريد الإلكتروني.

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Génération exode ? Politiques de mobilité des jeunes et changement radical en Afrique de l’Ouest

Atelier d’une journée et demie organisé par le CODESRIA / NAI

8-9 décembre 2022, Dakar, Sénégal

Cet atelier hybride est une invite à une réflexion collective sur le rôle de la mobilité humaine dans le façonnement de l’avenir économique, politique et social de l’Afrique de l’Ouest, avec un accent particulier sur les pratiques, les aspirations et les réflexions des jeunes de la région. L’atelier a pour objectif de faciliter un échange entre chercheurs, décideurs, analystes politiques et jeunes militants sur ce thème important.

Les jeunes sont souvent le fer de lance de la mobilisation politique et du changement sociétal. Dans de nombreux contextes ouest-africains, la mobilité humaine est devenue de plus en plus centrale pour ces forces. Dans la région du Sahel en particulier, la violence djihadiste a généré la crise et des mouvements migratoires en croissance rapide. Dans le même temps, au lendemain de la soi-disant crise des réfugiés de 2015-2016, les interventions européennes remettent en cause les principes anciens de libre circulation dans la région. Comment ces défis affectent-ils les perspectives et les rôles des jeunes dans la sous-région ? On peut prendre 2010 comme la décennie charnière où les jeunes, du Caire au Cap, ont fait entendre leur voix dans les rues ; pourtant, de nombreux observateurs extérieurs au continent craignent désormais que leur avenir ne soit celui d’une émigration accrue vers le Nord. Ces craintes découlent d’une projection de croissance démographique du continent et de la menace de conflits et de déplacements liés au climat. Assistons-nous à un passage d’une génération de voix à une génération d’exode ?

Sous un éclairage plus historique, plus social et plus politique, l’idée que la jeune génération ouest-africaine cherche fortune ailleurs semble davantage refléter des préoccupations politiques extérieures que des réalités empiriques. La mobilité humaine a joué un rôle incomparable dans l’histoire politique, économique et sociale de l’Afrique de l’Ouest. En plus de sa longue histoire de peuplement et d’échanges, l’économie politique de la région a, dans une large mesure, été  façonnée autour de la disponibilité d’une main-d’œuvre mobile. Sous l’occupation coloniale, cette ressource humaine a été systématiquement exploitée par le biais du travail forcé et des économies de plantations et extractives et, après l’indépendance, elle a été transformée en systèmes régionaux de migration circulaire qui ont, de manière significative, configuré le paysage géopolitique et économique de la région. Dans le même temps, l’épuisement progressif des terres arables a créé des tensions grandissantes dans les régions les plus fertiles, et ces tensions et conflits localisés ont, à leur tour, alimenté des discours politiques qui ont ciblé et diabolisé les migrants. Enfin, parallèlement à ces grandes mutations historiques, dans cette région, les liens sociaux et familiaux ont toujours rapproché des personnes séparées par de longues distances, et, comme elle le fait depuis des générations, la mobilité continue ainsi de fonctionner comme une ressource sociale fondamentale.

À la lumière de cette histoire économique, politique et sociale récente, le rôle de la mobilité en Afrique de l’Ouest est actuellement altéré par les régimes restrictifs de gouvernance des migrations imposés par les européens, la menace croissante du djihadisme dans la région du Sahel, et la réponse aux défis mondiaux liés à la pandémie de covid-19 et à la guerre en Ukraine. Dans cet assaut de mesures et de discours limitant la mobilité, les jeunes sont de plus en plus définis comme le cœur du problème tel que perçu. La région ouest africaine a la population la plus jeune du monde et, selon les projections de croissance démographique, au cours de la prochaine génération, le nombre de personnes à la recherche d’une meilleure vie et de moyens de subsistance significatifs devrait doubler. Ce qui s’entend le moins, par contre, ce sont les voix de jeunes d’Afrique de l’Ouest eux-mêmes.

Les contributions devront aborder le thème général de l’atelier, comme indiqué ci-dessus, et être traiter de l’un des sous-thèmes suivants :

  1. Comprendre le travail des jeunes mobiles

Dans de nombreux contextes ouest-africains, la mobilité est liée aux stratégies de subsistance. Les jeunes aspirent à de meilleures conditions de vie et sont censés, par le travail, contribuer à leur propre subsistance et, parfois, à celle de leur famille, et la mobilité interne ou transnationale peut servir de ressource centrale. La mobilité régionale est souvent évoquée en termes de source de main-d’œuvre mobile, mais rarement appréhendée empiriquement, et les rôles et expériences des jeunes sont particulièrement absents. Comment la main-d’œuvre mobile jeune est-elle recrutée et organisée ? Qui sont les intermédiaires de ces mouvements, et comment les formes, les effets et les discours ont-ils été modifiés ou consolidés au cours de la dernière décennie ?

  1. Mobilisation sociale et politique des jeunes

Dans l’hémisphère Nord, la politisation accrue de l’immigration domine la pensée actuelle autour des mobilités africaines en général, et des mobilités des jeunes ouest-africains en particulier. Dans le même temps, les jeunes de nombreux contextes ouest-africains remettent en question ces perceptions externes de leurs aspirations et de leurs pratiques, et se mobilisent pour revendiquer que soient reconnus leurs droits fondamentaux, et de leurs dirigeants élus, la responsabilité et l’action. A cet égard, les politiques de mobilité sont autant liées aux structures de pouvoir et aux injustices mondiales qu’elles reflètent des questions plus localisées d’identité, de citoyenneté et d’appartenance. Comment les jeunes se mobilisent-ils par rapport aux discours ou itinéraires liés à la mobilité ? Quels sont leurs griefs et qui sont leurs publics ?

  1. Déconstruire la migration des enfants et des jeunes

Dans les discussions académiques et politiques, la mobilité des jeunes est souvent traitée avec ambivalence. Une ambivalence centrale concerne la mobilité des enfants, et reflète une importante institution socioculturelle, mais aussi un champ d’intervention orienté vers la protection de l’enfance et la lutte contre le trafic d’êtres humains. A cet égard, les débats mettent en évidence la tension entre l’âge biologique et les constructions sociales de l’enfance, et invitent à une analyse critique et empiriquement fondée des significations et des rôles de la famille, de la communauté et des soins. Comment les jeunes et les autres acteurs des contextes ouest-africains articulent-ils et contestent-ils les idées sur la migration des enfants et des jeunes ? Quelles sont les lignes de fracture entre les discours externes et localisés sur les droits et la protection des jeunes en mouvement, et à cet égard, quelles formes de mouvement sont les plus pertinentes dans des contextes empiriques spécifiques ?

DIRECTIVES DE SOUMISSION

Cet atelier se tiendra en présentiel ou virtuellement, et la participation repose sur la soumission d’un court résumé (200 mots) et d’une biographie (max 200 mots). Ces documents devront être envoyés à cohostingworkshop@codesria.org.

Dans votre courriel de candidature, veuillez indiquer si vous participerez virtuellement ou en personne, et si vous avez besoin d’aide financière pour couvrir vos frais de déplacement et d’hébergement.

Pour un engagement substantiel de tous les participants pendant l’atelier, tous devront soumettre un article complet avant l’atelier (voir les délais ci-dessous),.

Dates importantes

Date limite de soumission des résumés : 31 octobre 2022.

Les informations sur la sélection des contributions seront partagées avec tous les candidats au plus tard le 15 novembre 2022.

Les auteurs d’articles acceptés devront s’inscrire à l’atelier avant le 20 novembre 2022.

Les articles complets devront être soumis au plus tard le 25 novembre 2022.

Résumés papier

Longueur : 200 mots

Langue : anglais ou français

Police : Times New Roman 12

Aucune référence, tableau ou graphique dans le résumé.

Concernant les abréviations, veuillez écrire le nom complet à la première mention, avec l’abréviation entre parenthèses.

Le Comité Scientifique se réjouit, par avance, de recevoir vos contributions et de vous rencontrer en personne, cette année à Dakar.

Comité scientifique : Jesper Bjarnesen, Papa Sow, Khady Diop, Almamy Sylla.

Format de l’atelier

Jour 1 Session d’ouverture par les organisateurs (NAI et CODESRIA)

Café

Discours d’ouverture par un décideur/expert politique

Déjeuner

Session de communication 1 (4 communications)

Café

Session 2 (4 articles)

Table ronde

Dîner de travail

Jour 2 Réflexions par les organisateurs (NAI et CODESRIA)

Session 3 (4 communications)

Café

Session plénière sur les principaux points à retenir et les idées de projet(s) de publication, modérée par les organisateurs.

Clôture de l’atelier

Déjeuner

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