https://bio.unsoed.ac.id/ https://journals.innovareacademics.in/ https://jornadasarchivos.cedinci.org/ https://revistatema.unifacisa.edu.br/ https://www.ama.ba/ https://pmb.unipar.ac.id/ https://komunikologi.esaunggul.ac.id/ https://www.jurnal.murnisadar.ac.id/ https://pendidikan.tapselkab.go.id/ https://tip.ppj.unp.ac.id/
10 - 2022 - CODESRIA

Livre à paraître : Diversité et essence des ARTS PANAFRICAINS

Les arts, la production artistique et littéraire en Afrique sont des échos du patrimoine culturel africain dans ses diversités, son essence, ses valeurs, ses réalités et ses contradictions. Ces résonances se traduisent de différentes manières d’une période à l’autre et d’une culture à l’autre. Elles propagent l’image authentique que l’Afrique se fait d’elle-même dans ses enthousiasmes, ses souffrances, ses malaises, ses défi s et sa résilience pour se dépasser, vivre le présent et imaginer son avenir. L’ensemble des chapitres de ce livre a été présenté pour la première fois dans le cadre de l’Institut sur les sciences humaines du CODESRIA qui s’est tenu en marge du Festival panafricain du cinéma et de la télévision, le Fespaco, à Ouagadougou, au Burkina Faso, en 2019. L’institut a réuni des chercheurs et des artistes africains pour réfléchir aux possibilités et aux implications de la (re)constitution de la mémoire et de l’histoire des arts (pan)africains dans le cadre d’un processus de problématisation des attitudes envers le passé et l’avenir.

 

”L’ouvrage fait échos à une mémoire collective dans ce que la culture qu’elle produit a de plus intime au contact de l’altérité, et redéfinit les rôles des artistes comme faiseurs de lien entre pratiques, savoirs et connaissances d’hier et d’aujourd’hui, d’ici et d’ailleurs. »

Fatima Zohra Ifl ahen, Université Cadi Ayad, Marrakech, Maroc

S’appuyant sur un examen minutieux des cultures, des arts plastiques, du cinéma, du théâtre et des nouvelles sciences de l’information et de la communication, Diversité et essence des arts panafricains est une contribution convaincante à l’entreprise de construction de la bibliothèque des humanités africaines/noires inaugurée par le CODESRIA.

Mamadou Diouf, Columbia University, New York, États-Unis

 

Bouchra Sidi-Hida est docteure en sciences sociales de l’Université catholique de Louvain (UCL), Belgique. Elle a été chercheure séniore au CERSS au Maroc et est actuellement Administrateur de programme au CODESRIA. Sidi-Hida est chercheure associée à plusieurs centres de recherche dont le LPED de l’Université Aix Marseille, France. Elle est auteure de plusieurs articles et ouvrages et membre de plusieurs réseaux de recherche internationaux tel LMI Movida sur la migration.

Préfixe d’identifiant d’objet numérique (DOI) pour toutes les revues du CODESRIA

Le Conseil informe ses membres que le CODESRIA a maintenant obtenu le préfixe pour l’utilisation du Digital Object Identifier (DOI) (identificateur d’objet numérique) pour toutes ses revues. Par conséquent, à compter d’octobre 2022, toutes les revues du CODESRIA et leurs articles, à commencer par ceux d’Afrique et Développement, de la Revue de l’enseignement supérieur en Afrique, et du Bulletin du CODESRIA auront un numéro DOI attribué par le CODESRIA. Cela permettra non seulement d’améliorer la capacité du CODESRIA à identifier et archiver ses publications numériques, mais aussi de faciliter la collecte de métriques pertinentes. Le DOI apportera également la crédibilité nécessaire à beaucoup de nos articles de revue, dont la plupart seront publiés en ligne avant la publication de la version imprimée finale. Cette mesure est devenue nécessaire en raison de l’augmentation du nombre d’articles soumis à nos revues depuis 2021. Plutôt que de garder les articles dans une file en attente de leur affectation à un numéro dans une revue, le Conseil les publiera d’abord en ligne avec le DOI qui permettra de confirmer le volume dans lequel l’article paraîtra. Nous espérons que cela aidera les membres de la communauté qui ont besoin que leurs articles soient publiés dans de courts délais pour diverses raisons, notamment celles liées au développement professionnel.

Génération exode ? Politiques de mobilité des jeunes et changement radical en Afrique de l’Ouest

Atelier d’une journée et demie organisé par le CODESRIA / NAI

8-9 décembre 2022, Dakar, Sénégal

Cet atelier hybride est une invite à une réflexion collective sur le rôle de la mobilité humaine dans le façonnement de l’avenir économique, politique et social de l’Afrique de l’Ouest, avec un accent particulier sur les pratiques, les aspirations et les réflexions des jeunes de la région. L’atelier a pour objectif de faciliter un échange entre chercheurs, décideurs, analystes politiques et jeunes militants sur ce thème important.

Les jeunes sont souvent le fer de lance de la mobilisation politique et du changement sociétal. Dans de nombreux contextes ouest-africains, la mobilité humaine est devenue de plus en plus centrale pour ces forces. Dans la région du Sahel en particulier, la violence djihadiste a généré la crise et des mouvements migratoires en croissance rapide. Dans le même temps, au lendemain de la soi-disant crise des réfugiés de 2015-2016, les interventions européennes remettent en cause les principes anciens de libre circulation dans la région. Comment ces défis affectent-ils les perspectives et les rôles des jeunes dans la sous-région ? On peut prendre 2010 comme la décennie charnière où les jeunes, du Caire au Cap, ont fait entendre leur voix dans les rues ; pourtant, de nombreux observateurs extérieurs au continent craignent désormais que leur avenir ne soit celui d’une émigration accrue vers le Nord. Ces craintes découlent d’une projection de croissance démographique du continent et de la menace de conflits et de déplacements liés au climat. Assistons-nous à un passage d’une génération de voix à une génération d’exode ?

Sous un éclairage plus historique, plus social et plus politique, l’idée que la jeune génération ouest-africaine cherche fortune ailleurs semble davantage refléter des préoccupations politiques extérieures que des réalités empiriques. La mobilité humaine a joué un rôle incomparable dans l’histoire politique, économique et sociale de l’Afrique de l’Ouest. En plus de sa longue histoire de peuplement et d’échanges, l’économie politique de la région a, dans une large mesure, été  façonnée autour de la disponibilité d’une main-d’œuvre mobile. Sous l’occupation coloniale, cette ressource humaine a été systématiquement exploitée par le biais du travail forcé et des économies de plantations et extractives et, après l’indépendance, elle a été transformée en systèmes régionaux de migration circulaire qui ont, de manière significative, configuré le paysage géopolitique et économique de la région. Dans le même temps, l’épuisement progressif des terres arables a créé des tensions grandissantes dans les régions les plus fertiles, et ces tensions et conflits localisés ont, à leur tour, alimenté des discours politiques qui ont ciblé et diabolisé les migrants. Enfin, parallèlement à ces grandes mutations historiques, dans cette région, les liens sociaux et familiaux ont toujours rapproché des personnes séparées par de longues distances, et, comme elle le fait depuis des générations, la mobilité continue ainsi de fonctionner comme une ressource sociale fondamentale.

À la lumière de cette histoire économique, politique et sociale récente, le rôle de la mobilité en Afrique de l’Ouest est actuellement altéré par les régimes restrictifs de gouvernance des migrations imposés par les européens, la menace croissante du djihadisme dans la région du Sahel, et la réponse aux défis mondiaux liés à la pandémie de covid-19 et à la guerre en Ukraine. Dans cet assaut de mesures et de discours limitant la mobilité, les jeunes sont de plus en plus définis comme le cœur du problème tel que perçu. La région ouest africaine a la population la plus jeune du monde et, selon les projections de croissance démographique, au cours de la prochaine génération, le nombre de personnes à la recherche d’une meilleure vie et de moyens de subsistance significatifs devrait doubler. Ce qui s’entend le moins, par contre, ce sont les voix de jeunes d’Afrique de l’Ouest eux-mêmes.

Les contributions devront aborder le thème général de l’atelier, comme indiqué ci-dessus, et être traiter de l’un des sous-thèmes suivants :

  1. Comprendre le travail des jeunes mobiles

Dans de nombreux contextes ouest-africains, la mobilité est liée aux stratégies de subsistance. Les jeunes aspirent à de meilleures conditions de vie et sont censés, par le travail, contribuer à leur propre subsistance et, parfois, à celle de leur famille, et la mobilité interne ou transnationale peut servir de ressource centrale. La mobilité régionale est souvent évoquée en termes de source de main-d’œuvre mobile, mais rarement appréhendée empiriquement, et les rôles et expériences des jeunes sont particulièrement absents. Comment la main-d’œuvre mobile jeune est-elle recrutée et organisée ? Qui sont les intermédiaires de ces mouvements, et comment les formes, les effets et les discours ont-ils été modifiés ou consolidés au cours de la dernière décennie ?

  1. Mobilisation sociale et politique des jeunes

Dans l’hémisphère Nord, la politisation accrue de l’immigration domine la pensée actuelle autour des mobilités africaines en général, et des mobilités des jeunes ouest-africains en particulier. Dans le même temps, les jeunes de nombreux contextes ouest-africains remettent en question ces perceptions externes de leurs aspirations et de leurs pratiques, et se mobilisent pour revendiquer que soient reconnus leurs droits fondamentaux, et de leurs dirigeants élus, la responsabilité et l’action. A cet égard, les politiques de mobilité sont autant liées aux structures de pouvoir et aux injustices mondiales qu’elles reflètent des questions plus localisées d’identité, de citoyenneté et d’appartenance. Comment les jeunes se mobilisent-ils par rapport aux discours ou itinéraires liés à la mobilité ? Quels sont leurs griefs et qui sont leurs publics ?

  1. Déconstruire la migration des enfants et des jeunes

Dans les discussions académiques et politiques, la mobilité des jeunes est souvent traitée avec ambivalence. Une ambivalence centrale concerne la mobilité des enfants, et reflète une importante institution socioculturelle, mais aussi un champ d’intervention orienté vers la protection de l’enfance et la lutte contre le trafic d’êtres humains. A cet égard, les débats mettent en évidence la tension entre l’âge biologique et les constructions sociales de l’enfance, et invitent à une analyse critique et empiriquement fondée des significations et des rôles de la famille, de la communauté et des soins. Comment les jeunes et les autres acteurs des contextes ouest-africains articulent-ils et contestent-ils les idées sur la migration des enfants et des jeunes ? Quelles sont les lignes de fracture entre les discours externes et localisés sur les droits et la protection des jeunes en mouvement, et à cet égard, quelles formes de mouvement sont les plus pertinentes dans des contextes empiriques spécifiques ?

DIRECTIVES DE SOUMISSION

Cet atelier se tiendra en présentiel ou virtuellement, et la participation repose sur la soumission d’un court résumé (200 mots) et d’une biographie (max 200 mots). Ces documents devront être envoyés à cohostingworkshop@codesria.org.

Dans votre courriel de candidature, veuillez indiquer si vous participerez virtuellement ou en personne, et si vous avez besoin d’aide financière pour couvrir vos frais de déplacement et d’hébergement.

Pour un engagement substantiel de tous les participants pendant l’atelier, tous devront soumettre un article complet avant l’atelier (voir les délais ci-dessous),.

Dates importantes

Date limite de soumission des résumés : 31 octobre 2022.

Les informations sur la sélection des contributions seront partagées avec tous les candidats au plus tard le 15 novembre 2022.

Les auteurs d’articles acceptés devront s’inscrire à l’atelier avant le 20 novembre 2022.

Les articles complets devront être soumis au plus tard le 25 novembre 2022.

Résumés papier

Longueur : 200 mots

Langue : anglais ou français

Police : Times New Roman 12

Aucune référence, tableau ou graphique dans le résumé.

Concernant les abréviations, veuillez écrire le nom complet à la première mention, avec l’abréviation entre parenthèses.

Le Comité Scientifique se réjouit, par avance, de recevoir vos contributions et de vous rencontrer en personne, cette année à Dakar.

Comité scientifique : Jesper Bjarnesen, Papa Sow, Khady Diop, Almamy Sylla.

Format de l’atelier

Jour 1 Session d’ouverture par les organisateurs (NAI et CODESRIA)

Café

Discours d’ouverture par un décideur/expert politique

Déjeuner

Session de communication 1 (4 communications)

Café

Session 2 (4 articles)

Table ronde

Dîner de travail

Jour 2 Réflexions par les organisateurs (NAI et CODESRIA)

Session 3 (4 communications)

Café

Session plénière sur les principaux points à retenir et les idées de projet(s) de publication, modérée par les organisateurs.

Clôture de l’atelier

Déjeuner

Quitter la version mobile